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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 11:26

 

Et voilà… nous avons quitté Pékin par le train de nuit.

D’abord chercher un taxi pour aller à la gare parce qu’elle n’est pas accessible en transport en commun, surtout à 22 h !

En attendant le taxi

Dans la gare, on entre que si on a un billet. Cela donne déjà un premier amas humain pour passer le contrôle. Et tout de suite  après, c'est le ontrôle des  bagages.

Je commence à m’y faire vraiment… Mon ordi nomade connait bien la procédure maintenant puisque je ne m’en sépare jamais !

Il faut ensuite repérer le numéro du train pour connaitre la salle d’attente précise. Le notre est le K605 qui part à 00:38 en salle d'attente 7.

Train0

La salle d’attente est immense et l’accès aux quais se fait une demi-heure avant le départ. Notre train partait à 0H38 et nous avons patienté gentiment jusqu’à l’ouverture des grilles pour nous rendre sur le quai. Avant de monter dans notre wagon, il faut donner le billet à l’hôtesse qui nous l’échange contre un morceau de carton tout pas beau portant notre numéro de couchette.

Train01

Nous avons pris couchette dure, c'est-à-dire, pas les couchettes les plus chères, mais pas les sièges (qui eux aussi peuvent être soit durs soit mous).

Les couchettes dures sont vraiment très bien, avec un matelas qualité futon, deux oreillers et une couette. Dans le wagon, les couchettes sont réparties par groupe de 6. 2 en haut (les moins chères parce qu’on ne tient pas assis), 2 au milieu et 2 en bas (les plus chères parce qu’il y a une petite table et que l’on peut s’asseoir en attendant de se coucher. Les gens qui ne veulent pas se coucher tout de suite sont dans le couloir pas très large.

Il n'y a pas de porte pour fermer le groupe de 6 couchettes, mais ce n'est pas gênant, au contraire, cela permet de voir tout le wagon.

Train02

Ça parle, ça mange…. Ça vit au rythme de la Chine.

Le train part, notre hôtesse passe et regarde, fait tout le couloir dans un sens puis dans l’autre et hop ! tout le monde doit dormir : elle éteint la lumière.

J’ai dormi comme un loir, jusqu’à 6 h du matin, moment où l’hôtesse est venue me réveiller en me demandant mon petit bout de carton pas beau qu’elle m’a de nouveau échangé contre mon beau ticket de train..

Train03

Datong !

 

On m’avait dit que c’était laid, hé ben ! C’est laid ! Ville de 3 millions d’habitants, ville minière sans intérêt à part les deux visites prévues : Les grottes et le monastère suspendu.

Datong

En quittant la gare, les rabatteurs ne manquent pas. Nous vendrait la tour Eiffel s’ils l’avaient ! On tient bon et d’un œil acéré dans tout ce fourbi, on tourne un peu avant de repérer notre hôtel, situé tout près…. Hôtel de luxe, pour une modique somme (26 euros pour deux). Mais pas de wifi et deux ordis pour plus de 100 personnes. Je vais déchanter le soir, comme je vous le raconte ensuite...

Hotel-Datong

La première chose que je fais est de préparer mon petit laïus pour aller acheter les billets de train qui nous manquent. Comme on ne peut les acheter que 10 jours avant le voyage, ce n’est pas facile ! Et comme dans notre hôtel, ils ne parlent pas anglais, il faut que l’on se débrouille seules.

Bon, je dessine les pictogrammes, j’écris les gares de départ et d’arrivée, les heures et les numéros des trains et nous allons d’un pas décidé vers les guichets.

Oups ! 3 km de queue ! Même si la file est bien nette pour une fois, je me dis qu’il doit y avoir une autre solution. Bien m’a pris d’aller m’adresser à deux charmants policiers qui semblaient s’ennuyer ferme. Ils me font passer à un guichet spécial (fermé avant moi) et là une gentille chinoise avec un anglais à la chinoise tente de comprendre ma calligraphie hésitante et mon anglais à la française…. Mais bingo ! Nous nous comprenons et hop ! Nous avons les billets de train pour deux autres voyages. Restera le dernier voyage à prendre quand l’ouverture des réservations sera possible.

Nous sommes allées en bus aux grottes Yungang.

Le bus 4, facile à trouver, est devant la gare. Il faut juste ne pas se tromper de sens. Connaissant mon sens inné de l'orientation inversée, ce n'est pas évident !

Ensuite au terminus de ce bus 4, prendre le bus 3… Mais où est il, ce bus ? Voilà trois Chinoises qui nous apostrophent en chinois ; je leur montre mes pictogrammes. Elles nous répondent en signe universel : « Venez, suivez nous, on prend le même ! »

Extra ! Elles nous ont même aidées ensuite à prendre un mini taxi après le bus 3 (que de bus ! Que de bus !) pour nous rapprocher de l’entrée. Et ben, à ce point là, on aurait pu encore prendre un autre mini taxi pour aller enfin à l’entrée des grottes ! Et tout ce transport pour la somme de 4,5 Y, soit 45c au total et 2 heures de transport (embouteillage compris).

Les 250 grottes forment un ensemble de sculptures bouddhistes qui datent du V° siècle. Il y a des bouddhas immenses,

Grottes Yungang4

des petites scènes sculptées et comme elles sont peintes, on a l’impression qu’elles sont en bois,

Grottes Yungang3

des mille bouddhas de toutes couleurs… C’est très beau. Comme le prix est très élevé (c’est le site le plus cher que nous ayons visité jusqu’à présent) 100 Y (10 euros), il y a peu de monde. En somme une belle balade avant un repos bien venu dans notre chambre et une nouvelle journée de visite et de débrouillardise demain…

Grottes Yungang

Le soir, retour à l'hôtel. Après un repas pantagruéliquement succulent composé d’un canard laqué, de raviolis chinois et de riz (pour 14 euros, boissons comprises), on se met en quête du point Internet puisqu'il n'y a pas de wifi dans l’hôtel. Là, galère : Deux ordis, quatre personnes… grrrrrrrr…

Je montre mon ordi perso et demande si c’est possible de me connecter. La petite dame me dit « non », alors que deux heures avant, sa collègue m’avait montré le câble idoine.  Comme je n'avais pas encore écrit l'article, j'ai retardé la manoeuvre.

Qu’à cela ne tienne, nous voilà parties dehors, arpentant les rues de Datong city, à la recherche d’un lieu de connexion. Youpi ! En voilà justement un avec une trentaine d’ordi à disposition. Je demande. La petite dame postée à l'accueil, jeune et souriante, m’explique en chinois que ce n’est pas possible. Comment pas possible ? Ok, ok.. sans mon ordi alors. Non, non pas possible. Ces gestes sont précis, son sourire a disparu. Après une bonne dizaine de minutes, une multitude de gestes, elle me fait comprendre que pour se connecter il me faut ma carte d’identité chinoise ! Je montre mon passeport avec mon visa. Que nenni me dit elle, il faut la carte d'identité chinoise !

Nous en resterons là pour ce soir, mais ce barrage me turlupine et je colère toute seule. Le lendemain, adieu le monastère suspendu, nous prenons la décision de plier bagages et de partir en bus pour Pingyao ... 

 

 

 

 

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commentaires

L
<br /> <br /> C'est vrai que c'est toujours agréable de lire le blog de quelqu'un qui l'a fait, on sait que c'est possible comme ça :)<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> J'me demandais bien ce qui t'était arrivé ! C'est pas grave si pas internet, nous on attend bien sagement de connaitre l'aventure suivante :) Heureusement que tu parles à tout le mode, ça a l'air<br /> de bien servir.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Oui tout à fait, j'essaie d'être aussi informative car je vois que mes articles sur l'Inde sont lus tout le temps, alors j'aimerais aider ceux qui iront en Chine aussi... tout en informant<br /> personnellement mes amis et ma famille !<br /> <br /> <br /> <br />

Bouquet de fleurs

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Comme chaque mardi, je reçois une composition très réussie de fleurs, je vous fais partager ce plaisir des yeux!

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