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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:22

Victoire sur 14 jours !  2 semaines !

feuilles-de-tabac.jpg

Il parait que je devrais en être fière ...mais je comprends que ce n'est pas une affaire de volonté. C'est une histoire d'apprentissage, apprendre à dominer les appels et les remarques du diablotin de l'épaule qui trouve lui, que fumer n'est qu'un plaisir.

 

Alors, après m'être penchée sur le syndrome de manque et mis en place une panoplie d'outils, je dois commencer à sérieusement penser à me préparer aux situations de rechutes de façon à renforcer ma motivation.  Il faut que j'apprenne tant de choses !

 

Pour cela, j'ai passé le test de Horn qui permet de savoir pourquoi je fumais, de façon à pouvoir cibler les situations personnelles de rechutes potentielles. Le résultat du test permet de cibler ce que l'on recherchait en fumant : la stimulation, le plaisir du geste, la relaxation, le soutien, le besoin absolu, l'habitude acquise.

 

- La compagnie de fumeurs

C'est à mon avis le pire des cas. Je me vois mal sortir avec mon quartier de pomme et regarder le fumeur ami en train de tirer sur sa clope, encore magiquement attirante pour moi. C'est clair !

gastronomie.jpg

Pour certains, les pensées d'économie financière et d'apport sur la santé est un répulsif suffisant.  Ils pourront dire "non merci je ne fume plus" même si on leur tend une cigarette.

Pour moi, c'est une illusion. Je sais que mon diablotin assis sur une de mes épaules depuis 2 semaines trouvera de très bons arguments qui ne parviendront pas à contredire et repousser les arguments  issus de ma motivation à m'arrêter.

Donc, il me faut une stratégie composée de multi outils axés sur l'envie de dire "oui " et non la nécessité de dire "non".

- Annoncer très vite à cet ami fumeur que je ne fume plus et que j'en suis à ma période encore incertaine d'essai.

- Prendre de la valériane officinale  sous forme de tisane, de gélules ou d'huile essentielle. C'est une plante qui a de multiples vertus (antispasmodique, carminatif, diurétique, hypnotique, hypotendus, relaxant, apaisant, stimulant) et une particularité très intéressante : elle dénature le gout du tabac. Cela peut prévenir l'essai de cigarette.

- Un coup de stick au café vert dans le nez pour sentir autre chose que cette étrange (?) odeur de cigarette que je renifle maintenant à plus de 5m

- Bien regarder l'envie d'accompagner le fumeur en face, de façon à accueillir cette idée comme une réalité.  Je dois apprendre à avoir des fumeurs autour de moi sans que je les accompagne dans leur geste, que j'apprenne un plaisir différent.

fumer-dehors.jpg

 

- Les repas, les moments d'apéritif ou de café

Il faut distinguer les repas quotidiens des repas entre amis.

Sur le quotidien, le plus facile est de partir dans l'action, c'est à dire, ne pas rester tranquillement assis et de choisir de s'occuper. Pour le moment café, je préfère prendre une tisane (Millepertuis, Lavande, Camomille ou Ginseng... ) qui agit sur les effets du syndrome de manque.

J'ai toujours considéré les tisanes comme le signe de la maladie (syndrome familial), alors cela me va parfaitement en ce moment et ma prise de tisane est tout à fait justifiée à mes yeux.

Le café, la vraie tasse de café, on verra après...

tisane.jpg

Le plus difficile est le repas entre amis, avec apéritif et café, même si ces amis ne fument pas. J'ai pris une telle habitude que la cigarette est présente, même quand elle est absente ! 

Donc là, ma stratégie est, à l'apéritif, de ne rien prendre et de regarder les autres boire et manger, en attendant le repas. Comme j'ai un état d'impatience renforcé actuellement, je me suis préparée un galet aromatique, déniché sur mon site préféré de vente d'huiles essentielles. Je l'ai arrosé d'un mélange d'Huile essentielle de Géranium Egypte et d'huile essentielle Camomille romaine, qui ont un effet coupe-faim.

Et, après le repas, inutile de m'exciter avec un café ou de prendre une tisane, autant utiliser tout de suite un doux comprimé de nicotine que je remplacerai par autre chose ou que je supprimerai ensuite, mais qui aujourd'hui encore m'est d'un secours incomparable.

Remplacer le café par un jus de fruit ou une autre boisson est quasiment impossible pour moi. Il faut que je supprime le plaisir, que je me l'interdise pour l'instant. Toute boisson, sauf la tisane à cause de sa connotation "maladie" a un effet identique pour moi : faire revenir l'envie de fumer au triple galop. 

 

- le stress, le conflit ou l'inquiétude

Pour l'instant j'essaie d'éviter toutes ces situations. Mais évidemment c'est un leurre. Le stress ou l'inquiétude est quasi quotidien en somme. Alors j'ai choisi des huiles essentielles aux odeurs très fortes : Petitgrain bigaradier ou Eucalyptus Globulus.

 

- l'ennui

C'est une situation souvent citée dans les rechutes. Je pensais y être à l'abri, mais pas du tout parce que, même occupée, j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose à l'action. C'est vrai que j'interrompais mon action pour aller fumer. C'est sans doute de là qu'est née mon impression d'ennui.

Alors un petit coup de stick au café vert dans le nez et hop ! je continue à agir et l'impression d'ennui s'en va.

stress.jpg

Envie impérieuse de fumer

Je lis un peu partout que l'envie impérieuse de fumer ne dure généralement pas plus de deux minutes.  J'ai testé : 6 minutes si on ne fait rien, 4 minutes si je bois un verre d'eau, 30 secondes à peine avec un comprimé à la nicotine. 

Au bout de ces 14 jours d'abstinence, l'envie se focalise maintenant uniquement après les repas et les grands moments de comportements conditionnés.

 

Lutter contre ce diablotin qui ne pense encore qu'à m'embêter n'est ni chose facile ni chose agréable.  J'ai vraiment l'impression de mener une guerre contre moi même.

BloodWars.jpg

Pour me réconforter, je me relis les bienfaits déjà acquis, ces changements du métabolisme qui guident ma motivation. 

Mais certains bienfaits, déjà en place, ne sont pas visibles, comme l'élimination du monoxyde de carbone contenu dans mon corps ou le retour à la normale de ma pression sanguine ou la stabilisation de mon rythme cardiaque.

Il est dit que je devrais avoir une meilleure qualité de vie déjà : activité physique, goût et odorat. C'est tout à fait vrai pour le goût et l'odorat, mais pas vraiment pour l'activité physique. Cette impression d'être fatiguée est certainement due à mon manque de sommeil et à cette perte de plaisir qui me mine. 

Je dois pourtant moi, reconnaitre qu'il y a deux gros avantages que je vois déjà. Tout le monde me dit que j'ai bonne mine en ce moment et mon dentiste m'a félicité pour mes dents bien propres, sans plaque dentaire.

Pour me réconforter aussi, je regarde tout ce que je gagne à ne pas fumer.

distillation-of-essential-oils.jpg

Ma pharmacie a rudement doublé !!!!

J'ai un tas de petites bouteilles et je joue à la marchande, au pharmacien, au laborantin...

Je ne cours plus chez le buraliste, en prévoyant ses jours de fermeture. 

Je n'ai plus besoin de vider mon cendrier, de craindre l'incendie, de redouter les mauvaises odeurs.

De ce côté là, c'est super agréable ! C'est indéniable !

 

Pour le reste, ce manque qui vient en bouffées, ce sommeil court et agité, ces ballonnements d'estomac, ces impatiences irraisonnées, cette fatigue, ce découragement ... il faut attendre, prendre patience.

J'en ai pris mon parti et je crois que je suis prête à me dire que je vais gagner. Gagner sur moi, gagner pour moi.

 

Ce n'est plus "il le faut", mais "je le dois parce que je le vaux bien" hein ?

 

En prime, je vous donne les liens vers le le sketch de Gad Elmaleh ;

- la clope, partie 1

La clope, partie 2 n'est plus disponible pour une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur réclamée par TF1.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 18:16

Comme je l'ai écrit dans mon article précédent, j'ai décidé de m'arrêter de fumer pour la 5ème fois, en essayant que cette fois là, soit franchement la dernière fois.

Il parait que le fait d'essayer plusieurs fois est encourageant pour réussir ! Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais bon, même si c'est assez idiot comme phrase, elle a le mérite de m'encourager à y croire. La grande majorité des ex-fumeurs a fait 4 tentatives avant de parvenir à s'arrêter définitivement.

Devenir un ex-fumeur est en somme un apprentissage !

tabac.jpg

 

Ma motivation ne pouvant être focalisée sur la peur (parce que le malheur n'arrive qu'aux autres, c'est bien connu), je me suis focalisée sur l'espoir de pouvoir annuler tous les méfaits du tabac puisque c'est tout à fait possible ....

J'ai même lu le propos d'un cancérologue qui disait qu'il n'était jamais trop tard pour s'arrêter de fumer. Un fumeur qui a un cancer et qui s'arrête aurait 60% de chance d'avoir autant de chance qu'un ex-fumeur ou un non fumeur. 

Reste donc à s'accrocher et à choisir une méthode !

 

Premier constat : Il y a des dizaines de méthodes, certaines médicamenteuses ou d'autres non.

En voici quelques unes : les timbres transdermiques, le bupropione, la varénicline, les thérapies comportementales, l'hypnothérapie, l'homéopathie, l'acupuncture, l'auriculothérapie... plus la méthode Allen Carr, l'assistance téléphonique ou en ligne, les cigarettes sans tabac, les groupes de soutien..

 

Second constat : Aucune méthode n'est franchement efficace.

Je trouve par çi par là des résultats pour une ou deux méthodes, mais aucune sur l'ensemble des méthodes. Reste cette étude très généraliste mais intéressante. La seule stat trouvée est une étude des méthodes médicamenteuses et une étude des méthodes non médicamenteuses. Les premières auraient un taux de réussite à un an de 10 à 25%, les secondes un taux de réussite de 20%. Le taux de réussite augmente franchement quand une méthode est associée au counseling, que ce soit un soutien professionnel ou amico-familial. J'ai lu aussi que sans aucune aide, le taux de réussite à un an est de 3%. Édifiant, non ? Si fumeur on est, alors on le reste toute sa vie, même potentiellement.

 

Troisième constat : Le plus difficile n'est pas de s'arrêter mais de ne pas rechuter.

Le taux de rechute est très élevé la première semaine de l'arrêt...

Bien, c'est fait, j'en suis à 12 jours ! :0023:

Mais c'est pas gagné parce que taux reste également très élevé toute la première année du sevrage tabagique (70 à 80 %).

Il faut donc que je continue jour après jour à apprendre à être un ex-fumeur

 

On peut mesurer son taux de dépendance à la nicotine avec le test de dépendance ou le test de Fagerström

On peut mesurer sa motivation avec le test de Lagrue et Légeron ou mesurer ses chances de réussite avec le test d'auto-évaluation des chances de réussir à s'arrêter de fumer.

 

Quatrième constat : La dépendance au tabac est triple et ces trois dépendances sont complémentaires et étroitement associées. 


1. la dépendance psychologique est liée au plaisir de fumer

Lorsqu’elle arrive dans le cerveau, la nicotine entraîne la libération de dopamine, un neurotransmetteur fabriqué par le cerveau lorsque nous faisons des choses que nous aimons ou que nous vivons des situations agréables. La sensation est encore accentuée si on associe un moment de pause et une autre activité agréable (café, lecture...) à la cigarette.

 

2. la dépendance comportementale est due aux gestes et aux habitudes 

Fumer devient un réflexe conditionné.

Je fais ceci, alors je fume. Je vais là alors je fume. Ça, c'est tellement vrai ! Et je n'en ai pas pris pleinement conscience tout de suite... car il ne s'agit pas seulement de l'occupation des mains, mais des multiples habitudes qui parsèment les journées. 

 

3. la dépendance physique est produite par la nicotine.

Lorsqu’elle est inhalée, la nicotine met environ 10 secondes pour arriver dans une région du cerveau liée au plaisir, où elle se fixe sur des cellules réceptrices. Quand on fume pour la première fois,  les récepteurs à la nicotine se multiplient et deviennent de moins en moins sensibles, entraînant un besoin croissant de nicotine. On atteint ensuite assez rapidement une «consommation de croisière», que l'on gardera en général toute sa vie… Donc, comme le fait d'arrêter de fumer ne fait pas disparaitre  les récepteurs, en cas de rechute, on retrouve rapidement son niveau de besoin de nicotine.

Je ne serai jamais un non fumeur, mais un ex-fumeur ! Je dois bien dire "je ne fume plus" et non "je ne fume pas". 

 

Puisque les dépendances sont multiples, que les rechutes sont fréquentes, j'ai choisi de mettre à ma disposition une boite à outils qui doit soulager mon syndrome du sevrage et prévenir les rechutes et qui pioche dans le médicament, l'acupuncture, l'aromathérapie, la phytothérapie et le soutien social.

Voici les effets du syndrome de sevrage :

  • - Besoin urgent et impérieux de fumer (2 à 4 semaines)

Très très fort chez moi, étant donné que j'ai une forte dépendance à la nicotine. J'ai donc choisi les  pastilles à sucer qui libèrent de la nicotine. Elles ont l'avantage d'être  efficaces très rapidement, d'être très faciles à utiliser et de ne pas avoir d'effets secondaires. Restera à m'en débarrasser après !

Mais on peut choisir tout autre substituts nicotiniques :  les patchs, les gommes, l'inhalateur ...

J'ai aussi choisi de supprimer tout ce qui excitait mon envie : l'acool et le café ...Et là, le sevrage s'est fait sans aucun souci. C'est génial !

  • - Humeur déprimée, dysphorique (variable)
  • millepertuis.jpg

Ce n'est pas vraiment mon cas. Mais, comme il vaut mieux prévenir que guérir, j'ai choisi la fragrance des huiles essentielles et en particulier les odeurs que j'aime : le citron et l'orange.

Je me suis également fabriquée un cocktail d'odeurs avec

35 gouttes d'HE d'encens (Boswellia carterii)

- 25 gouttes d'HE de verveine (Lippia citriodora)

- 20 gouttes d'HE de camomille noble (Chamaemelum nobile)

- 10 gouttes d'HE de bois de rose (Anhiba rosaeodora)

- 10 gouttes d'HE d'angélique (Angelica archangelica) : .

Je respire cette préparation en m'appliquant quelques gouttes au creux de la paume.

Ça sent rudement bon et ça me fait hyper plaisir !

Je prends également, des tisanes de  Millepertuis , plante qui a un effet antidépresseur.

  • Insomnies (3 semaines)
  • Neroli.jpg

Tout à fait exact ! Je ne dors déjà pas énormément, mais depuis 12 jours, c'est pire avec en prime des réveils nocturnes et des rêves agités ! J'ai opté pour l'achat de bons petits romans qui me rendent très plaisants ces moments volés au sommeil et j'ai ajouté une diffusion d'huiles essentielles : Petitgrain ou Néroli. J'aurais pu ajouter une tisane de Mélisse, mais bon ... moi qui n'aime déjà pas trop les tisanes, je n'ai pas essayé.

  • Irritabilité, frustration, colère  (variable)

Là aussi, tout à fait exact. C'est une des raisons qui m'a conduite à faire une séance d'acupuncture pour me ré équilibrer. Les aiguilles n'ont pas du tout réglé mon manque, contrairement à ce que j'espérais, mais elles ont agi sur mon équilibre nerveux, j'en suis certaine.

  • Anxiété (variable)
  • gelsemium.jpg

Là, oui, je pense que ça me concerne. Je prends alors 3 granules trois fois par jour de  Gelsemium 9H.

L'autre aide efficace est l'amitié !!! Je me suis constitué mon fan club et je dois dire que ce fan club est génial ! Merci ! Mes amis prennent de mes nouvelles, me soutiennent et m'encouragent. Et un coup de blues et allez hop ! je décroche le téléphone et il y en a un qui s'y colle à voler au secours de mon ange en train de se chamailler ferme avec mon diablotin !

 

ange-diable.gif

  • Difficulté de concentration (variable)

Oups ! C'est tellement vrai que j'ai été incapable de faire quoique ce soit pendant au moins 4 à 5 jours. Bloquée dans toutes mes actions, anéantie, amorphe, apathique, obsédée par mon envie de fumer avec un ange sur une épaule me répétant en mantra mon principe d'espoir et un diablotin sur l'autre épaule qui me susurrait qu'une bouffée de cigarette réglerait tous mes problèmes.

J'ai fini par opter par une action sur ma nourriture et j'ai intégré à mon premier repas (je n'arrive pas encore à manger le matin, mais ça viendra) des fruits riches en vitamine C et magnésium : les noix et les fruits secs.

Et comme la déshydratation peut être aussi à l’origine d’une baisse de la concentration, j'ai largement augmenté ma consommation d'eau ! L'avantage est que je me permets d'accélérer le processus de nettoyage.

J'ai même trouvé un inhalateur au café vert, une plante qui a des actions stimulantes et tonifiantes.

  • Agitation, impatience, nervosité (variable)
  • anacardium.jpg

  Oui, même si ce n'est pas particulièrement fort, je sens bien que cet aspect est assez présent en ce moment. Ma réponse est l'homéopathie avec 5 granules matin et soir d'Anacardium orientale 9H.

  • Appétit augmenté, prise de poids (plusieurs semaines)

  Là, pas du tout. C'est à dire, pas vraiment plus faim qu'avant. C'est assez logique aussi puisque l'acunpuncture par le ré équilibrage des énergies prévient mes faims intempestives. Mais j'ai, maintenant, un regard paradoxal vis à vis de la nourriture.

D'un côté, comme avant que je m'arrête, je fumais dès la fin du repas, je me mets à appréhender ce moment qui va voir l'envie revenir au galop. 

D'un autre côté, le goût des aliments ayant vraiment changé, la nourriture étant devenue un peu plus appétissante, il y a des choses qui me plaisent bien. 

Mais mon ange sur l'épaule me dit que puisque je change de comportement, autant changer complétement et adopter l'attitude correcte d'un mangeur centenaire : fruits, légumes, fromage au petit déjeuner .....

J'ai appris ainsi que l'on pouvait fractionner ses repas et manger aliment par aliment... Amusant ! Alors la pomme, c'est pas mal du tout. J'en grignote une par jour, par quartier. Cela me fait des pauses. On peut même manger la pomme à l'intérieur, pas la peine de sortir dans le froid pour assouvir son envie...

 

Le sevrage a d'autres effets, mais ceux ci ne sont pas dus au manque :

- le ralentissement du transit

La séance d'acupuncture n'a pas été suffisante. La situation n'étant pas catastrophique et ne m'obligeant pas à absorber du charbon végétal en gélules par exemple, je me contente d'ajouter plus de fruits à mes menus. Le printemps va arriver, ils vont être plus sympatoches à manger !

 

- la toux dûe à la reprise de la fonction d'émonctoire du système broncho-pulmonaire

C'est vrai surtout les 3 premiers jours, moi qui ne toussais pas avant de m'arrêter ! Il parait que c'est bon signe, alors tant mieux !

 

- les infections à répétitions.

C'est un trouble fonctionnel qui peut effectivement surgir. Pour l'instant, rien de mon côté, mais je pense que là, ma réponse serait médicale...

 

Les aspects du syndromes étant logiquement contrés, me reste à traiter les situations de rechute possibles. Dans un prochain article, j'expliquerai alors mon autre boite à outils.

 

Articles :

La  préparation au sevrage tabagique : se préparer à s'arrêter de fumer

La boite à outils pour se prémunir de l'envie de fumer : les rechutes

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 12:01

Jeudi 17h : je prends ma cigarette et, consciente qu'il faut être relativement tordue pour lui parler tout en la savourant, je lui tiens malgré tout un beau discours pour lui dire ô combien elle m'est indispensable, ô combien, je compte sur elle pour diminuer mon stress, ô combien, je l'apprécie, mais que ma décision est prise : je la quitte !

fumee.jpg

Bigre !

La décision est une chose, la réussite en est une autre, et pas des moindres !

Décider est la première étape. La seconde est d'assumer la conséquence de la décision. 

Décider c'est se préparer, assumer c'est se motiver en s'appuyant sur la décision puisque assumer, c'est en somme reprendre sa décision jour après jour, heure après heure.

Se motiver va donc être la première étape, la préparation au sevrage tabagique.

La préparation: les choix de la motivation

Devant le constat que c'est ma 5ème décision sans aucune réussite :0001:, il faut que j'adopte un principe fort utile : ne pas refaire ce qui a été fait et n'a pas fonctionné.

J'ai donc commencé par une préparation complètement différente des fois précédentes, car la grande question est de trouver le ressort de la volonté, ce sur quoi il faut s'appuyer pour dire "non" à la facilité et dire "oui" à la difficulté.

Il n'y a que la volonté qui fera tenir, alors autant qu'elle soit justifiée, justifiable et intéressante. Cette fois ci, je n'ai pas l'intention de m'arrêter 3 jours ou 1 mois ou 2 ans ou 6 ans ! Non, m'arrêter, stopper comme on arrête, on stoppe l'alcool ou la drogue.

La méthode pour le faire est une aide la difficulté physique. La motivation est une aide à la difficulté psychologique.

Choisir le moment pour s'arrêter de fumer

Les fois précédentes, j'avais choisi un moment où j'étais éloignée des sollicitations, où j'étais en vacances, très occupée à faire de l'extra-ordinaire. J'avais compté sur mon environnement pour m'aider.

Cette fois, l'aide ne pouvant venir que de moi, j'ai choisi le plus difficile : un jour ordinaire dans une période ordinaire, pour que le fait de ne plus fumer soit immédiatement mon quotidien, dans mon environnement.

Choisir la raison pour laquelle on s'arrête de fumer

Il ne faut pas se leurrer. Seuls les non fumeurs avancent l'économie d'argent comme raison de cesser de fumer. L'augmentation du prix n'entraînera pas l'arrêt du tabac. C'est une évidence. Tous les fumeurs, même les plus gênés financièrement, s'arrangeront toujours pour acheter leur tabac s'ils n'ont pas décidé de s'arrêter.

De la même façon, savoir qu'en tant que fumeur on paie un impôt supplémentaire qui rapporte 10 milliards d'euros de taxe et 3 milliards de TVA et que la dépendance que l'on s'est créée est antinomique avec le principe de liberté ne peuvent être des raisons pour freiner ou stopper sa consommation de tabac.

 

Dernièrement, lorsque j'étais à Londres, ayant mal évalué ma consommation, j'ai été "contrainte" d'acheter un paquet de tabac. Circonstance regrettable puisque les paquets de tabac sont deux fois plus chers et deux fois plus légers. Mais j'ai été surprise de découvrir que, sur leurs paquets, les Anglais n'ont pas de phrases moralisatrices en forme de sentence négative: "Fumer tue, Fumer provoque le cancer mortel du poumon".. .et je passe toute une série de phrases qui n'atteignent pas les fumeurs qui finissent par ne plus voir, ne plus lire et oublier.

Ne parlons même pas des photos qui risquent de faire des flop flop dans la tête des fumeurs. Je ne connais aucun fumeur avec une dentition telle que les paquets vont nous la présenter. Et, ma foi, je pense que très peu de fumeurs ont l'habitude d'aller regarder l'image de leurs poumons.

Le fumeur est comme le non-fumeur. Devant le malheur, il a une furieuse tendance à penser "C'est vrai pour les autres, mais pas pour moi".

Les accidents de voiture, les maladies graves, les cambriolages, les agressions... bref tout ce qui fait le malheur des autres ne nous est pas destiné.

Fumer-tue.jpg

 

Or, sur les paquets, les Anglais ont des phrases qui positive l'arrêt : "Un an après l'arrêt du tabac, le risque d'infarctus du myocarde diminue de moitié."

Et là je suis restée scotchée sur cette idée ! L'idée qu'un sevrage tabagique a des effets positifs sur la santé et finit même par annuler des années de tabagisme (quelles qu'en ont été la durée et l'intensité) a tracé une vraie motivation sur le chemin décisif de la décision de s'arrêter.

Et ma grande préparation n'a pas été de diminuer, ni de me raisonner, ni de me faire peur, mais d'aller piocher l'info sur les bénéfices de l'arrêt du tabac. D'un "les autres oui, mais moi pas", je suis allée vers "et pourquoi pas moi?"

 

Des études sur les méfaits du tabac, il y en a des tonnes. Toutes plus alarmantes les unes que les autres. Mais des études sur les bienfaits de l'arrêt sur la santé, je n'en ai pas trouvées, à part cette seule liste sur la reconstruction du corps après l'arrêt de la cigarette, liste qui fait désormais partie de mes lectures préférées parce qu'elle devient la base de ma motivation. 

 

Arrêter de fumer      
Après 20 MINUTES      
Après la dernière cigarette, la pression sanguine et les pulsations du cœur redeviennent normales.
Arrêter de fumer      
 Après 8 HEURES      
La quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue de moitié.
Arrêter de fumer      
 Après 24 HEURES     
Les risques d'infarctus du myocarde diminuent. Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée, le corps ne contient plus de nicotine.
Arrêter de fumer      
 Après 48 HEURES     
Le goût et l'odorat s'améliorent, les terminaisons nerveuses gustatives commencent à être réactivées.
Arrêter de fumer      
 Après 72 HEURES      
Respirer devient plus facile, les bronches commencent à se relâcher et on se sent plus énergique.
Arrêter de fumer      
 Après 2 SEMAINES      
A 3 MOIS      
La toux et la fatigue diminuent. On récupère du souffle et on marche plus facilement. La circulation s’améliore rendant la marche et la course beaucoup plus facile.


Arrêter de fumer      
 Après 3 A 9 mois      
La toux, la respiration sifflante et les problèmes respiratoires disparaissent
Arrêter de fumer      
 Après 1 A 9 MOIS      
Les cils bronchiques repoussent, on est de moins en moins essoufflé.
Arrêter de fumer      
 Après 1 AN      
Le risque d'infarctus du myocarde diminue de moitié, le risque d'accident vasculaire cérébral rejoint celui d'un non fumeur.
Arrêter de fumer      
 Après 5 ANS      
Le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
Arrêter de fumer      
 Après 10 ANS      
Le risque de cancer du poumon diminue de moitié par rapport à un fumeur qui n’aurait pas arrêté. Le risque de maladie cardiaque est similaire à celui d’une personne qui n’a jamais fumé.

Arrêter de fumer      
 Après 15 ANS      
Le risque d’accident cérébro-vasculaire et le risque de cancer au poumon sont similaires à ceux d’une personne qui n’a jamais fumé. L'espérance de vie redevient identique à celle d'une personne n'ayant jamais fumé.

 

Si je m'arrête de fumer, autant penser à ce que je gagne plutôt qu'évoquer ce que je perds !

 

Dans le prochain article j'aborde les aides que je me suis trouvée, aides qui ne sont que des béquilles à ma motivation pendant cette période de transition entre mon état d'ex fumeur et mon futur état de non fumeur.

 

J'en connais qui ont réussi, alors pourquoi pas moi ?

Pourquoi-pas-moi.jpg

Articles suivants :

La boîte à outils pour se prémunir du besoin de fumer: le syndrome du sevrage

La boite à outils pour se prémunir de l'envie de fumer : les rechutes

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 12:24

J'ai testé quelque chose de particulièrement instructif : le dernier monté est le premier descendu.

Ce week end, j'ai pris l'avion pour Londres, voyage à prix réduit avec une fameuse compagnie qui pratique les billets vraiment moins chers que les billets par le train, quand on ne bénéficie d'aucune réduction et que l'on ne s'y prend pas 6 mois à l'avance.

avion.JPG

Comme, ce n'est qu'un temps de week end et qu'il faut ajouter au prix du billet le prix d'une prise en charge de bagages en soute, je voyage léger, d'ailleurs tellement léger que j'oublie la plupart du temps un objet indispensable qui va me manquer tout le long du séjour.

Mais bah ! De toute façon, je suis une furieuse adepte de l'objet oublié !

L'avantage de ne pas avoir d'enregistrement de bagages à faire, est de pouvoir arriver une demi-heure avant l'embarquement. Ça c'est pour les gens qui ne stressent face à aucune situation et surtout celle de prendre un avion. Mais qu'à cela ne tienne, j'arrive en avance et me promène dans l'aéroport avant de passer dans les derniers aux guichets d'embarquement.

Et là, je m'amuse. je profite de ces instants, assise sur un des sièges de la salle d'attente, regardant et observant tous les passagers agglutinés en file compacte, passeport et carte d'embarquement à la main. Même avant d'exercer le métier que j'exerce actuellement, j'ai toujours aimé observer le comportement des autres, pour le simple fait d'observer, sans en tirer de conclusions interprétatives idiotes et inutiles. Observer comme regarder un film, plaisir de voir les autres agir. Et puis, entrer la dernière quelque part est aussi une de mes actions préférées. Il y a un je-ne-sais-quoi d'intéressant.

Mais passer le dernier est tout un art parce que je ne suis pas la seule à attendre assise que les gens debout en file indienne soient passés devant l'hôtesse. Mon avion, à l'aller comme au retour, étant un A319, il y avait donc 153 passagers désireux de passer en premier et 3 passagers désirant passer en dernier. Et le bénéfice est énorme. 

1. On est assis pendant que les autres piétinent.

2. On poursuit ce qu'on était en train de faire au lieu de n'avoir à faire que d'attendre de passer.

3. Quand on arrive dans l'avion, ce sont mes places préférées qui restent vides : le premier rang et le hublot.

Oui, très souvent, les hôtesses réservent les premiers sièges à d'éventuels cas et, s'il n'y a pas de cas, ces places se libèrent en dernier.

Les premiers sièges ont l'énorme avantage (pour l'airbus) d'avoir plus d'espace et on peut, pendant le voyage, étendre ses jambes. Alors quand on passe les derniers, il faut s'arranger pour ne pas être vraiment dernier et profiter du premier rang, près du hublot... Pour l'aller et le retour, j'ai réussi ! Ce challenge est une occupation comme une autre, amusante et agréable et si vous essayez un jour, racontez moi votre périple !

D'autant que, comme on est installés sur les premiers sièges, on est pratiquement obligés d'être un des premiers à descendre. Et, sans sac à récupérer, on profite d'une descente rapide, super rapide même.

Ainsi, les derniers montés se retrouvent les premiers descendus et c'est bien cela qui est intéressant, au vu du temps perdu à prendre l'avion !

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 18:04
Moi, j'aime énormément les proverbes. Ils sont comme des testaments de notre mémoire populaire, preuve d'une sagesse lapidaire. Ils expriment un résumé d'expériences multiples qui sont très largement les mêmes que les notres.
Pourtant, en voilà un qui aujourd'hui n'a pas été pour moi l'expression d'une vérité absolue : "Il vaut mieux parler à Dieu qu'à ses saints" ou "Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints", faisant sens : il vaut mieux s'adresser à un chef qu'à un de ses subalternes.
On peut aussi s'attacher au proverbe anglais qui a la sagesse de retirer Dieu de cette histoire, de retirer la polémique spirituelle qui pourrait en découler pour certains esprits chagrins : "It's better to talk to organ-grinder than monkey". Toujours plus imagés, ces anglais !


Parler-a-dieu.JPG
Je traine toujours l'histoire de ma carte bancaire bloquée par trois essais de codes faux que je tente de me faire refaire. Mais les situations ennuyeuses s'accumulant, la paperasserie m'ennuyant, je prends rendez vous avec ma conseillère bancaire, délaissant le service financier, spécialiste des renouvellements de cartes bancaires, mais visiblement sourd à ma demande jugée toujours et encore incomplète.
Et, comme on ne peut jamais faire simple parce que ce serait trop facile de vivre sereinement les tracasseries de la vie courante, ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai pu accorder mon agenda à celui de ma conseillère...
Je m'adressais donc à un saint (ou à un singe) plutôt qu'à Dieu (ou au joueur d'orgue de Barbarie) dans cette histoire, mais, c'est bien ce saint (ou ce singe) qui a débloqué mon histoire et non Dieu (ou le joueur d'orgue de Barbarie) qui ne semblait pas prendre à coeur ma demande.

Car, ma gentille conseillère a téléphoné devant moi au service financier pour renouveler ma carte, qui, dans ce cas précis de renouvellement, devait m'être facturée une douzaine d'euros. Et le gentil service financier lui a accordé non seulement le renouvellement immédiat mais aussi la gratuité de la carte, gratuité que je ne demandais pas, mais, comme "un sou est toujours un sou", je me vois satisfaite et ravie d'avoir demandé au saint (ou au singe) de parler pour moi à Dieu (ou au joueur d'orgue de Barbarie).

Le saint (ou le singe) connait son Dieu (ou le joueur d'orgue de Barbarie). C'est donc le premier qui a plus de facilité à comprendre comment obtenir du chef ce que l'on veut.
On pourrait alors penser que ce proverbe n'a pas cette vérité pure d'expériences vérifiées, qu'il ne reflète pas la réalité des situations vécues.
Mais, j'ai découvert une autre traduction anglaise du même proverbe, qui elle, me parait beaucoup plus juste et permet de comprendre qu'effectivement, ile plus important dans l'histoire est de comprendre Dieu ou le Joueur d'orgue de Barbarie quand on veut obtenir quelque chose. 
"Beard the lion in his den", éclaire mieux le sens du proverbe français parce que si on le traduite par "Il vaut mieux confronter quelqu'un de puissant sur son propre territoire", cela redonne de la véracité à l'application du dit proverbe à mon histoire.
lion.JPG
Je suis bien allée sur le territoire, dans le repaire du lion pour débloquer ma situation. Mais pour cela, pour mieux me faire comprendre, j'ai utilisé celui qui, mieux que moi, connait les méandres de la situation, les comportements du lion et ses intérêts. 
 

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 12:38
Se faire à manger pour soi tout seul est parfois un vrai casse-tête, une vraie galère, un vrai ennui...
J'ai trouvé quelques astuces pour avoir le goût et l'envie de me faire à manger toute seule qui ne fonctionnent pas toujours, mais qui m'ont véritablement fait progresser.
Au début de cette tranche de vie où je me suis retrouvée unique personnage de la scène repas journalier, je trouvais très pratique d'ouvrir le réfrigérateur, de jeter un oeil dégoûté pour tout ce qui s'y entassait et, pensant que rien ne m'attirait, je refermais cette caverne aux banalités, ouvrait un paquet de gâteaux ou autre consommable attirant pour unique repas. La faim aidant,  je multipliais mes pauses "manger" pour apaiser ce besoin primaire qui m'agaçait fortement par régularité de présence.
Mais bon, la nature faisant bien les choses parfois, les crampes d'estomac et les kilos prenant des proportions inquiétantes, j'ai tenté de réagir.
Permier geste : acheter l'utile et l'agréable. Donc adieu aux achats dits nécessaires, qui, je le sais, finiront par pourrir, faute d'intérêt. Il faut rendre le nécessaire agréable, c'est toute l'astuce de ce premier geste. Par exemple, plus de salade verte entière que je ne prendrais jamais la peine de laver et de couper, mais des sachets de mâche toute faite.
Deuxième geste : sortir du congélateur dans la journée ce qui fait envie. Comme cela, mon impatience est revenue à zéro et je peux me préparer en 5 minutes maximum quelque chose qui se mange agréablement.
Troisème geste (celui que je viens de faire !) acheter des casseroles tellement jolies qu'on a envie de les utiliser comme casseroles !
Me voilà partie sur la Toile pour découvrir les caractéristiques des casseroles. Aucun sujet n'étant idiot, n'est-ce pas ?
Il y a un profil de casserolier qui correspond à votre façon de manger, de cuire et du type de votre source de cuisson.
Voici par exemple un bien joli tableau utile qui donne à réfléchir en m'embrouillant encore un peu plus... Et puis, en glanant ici et là, de sites marchands en forums et en passant par les blogs, j'ai trouvé cette phrase merveilleuse :
"Le plus important est d'avoir des casseroles d'au moins trois tailles (petite, moyenne et grande). En suite, qu'elles soient en inox, en cuivre ou en fonte, si elles sont de bonne qualité, ce sera parfait. Donnez une préférence aux casseroles lourdes, qui ont un fond épais, ce qui garantiera une meilleure stabilité."
Leçon retenue, je me suis mise à chercher de JOLIES casseroles, sans tenir compte de la matière (ou presque)
et j'ai trouvé :

casseroles.JPG

Quelle est jolie ma casserole !!!
L'effet attendu était réel : le premier jour, je me suis fait à manger en utilisant les trois: la petite, la moyenne et la grande.
Depuis, je regarde la casserole avant d'ouvrir le réfrigérateur et j'imagine ce que je pourrais y mettre dedans pour avoir le plaisir de la tenir en main, de regarder les aliments à travers le couvercle...
couvercle.JPG
Une fois utilisée, je la bichonne pour la faire à nouveau briller et, désolée presque de ne pouvoir la mettre aux yeux de tous, je la range en imaginant la prochaine utilisation...
Voilà, chose faite... Mais pourrrrrrvou que ça dourrrrrrrrrrrrrrrrrrrre !!!!
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 18:54
C'est idiot, je ne pensais pas du tout être un jour confrontée à un problème de voisinage du au bruit. C'est idiot de ne pas y avoir pensé parce que j'habite un appartement dans un vieil immeuble qui n'a jamais été rénové. Et par rénovation j'entends surtout, l'isolation. Mon appartement a 3m80 de hauteur avec des poutres à la française. Mes voisins du dessus ont un sol en tomettes. Cela veut dire que l'isolation, même minime n'existe absolument pas.
Conséquence : tous les bruits un peu marqués passent.
bruit-voisins.JPG
Mais qu'est-ce qu'un bruit un peu marqué ? Et puis, il y a une différence dans ces bruits parce qu'il y a le subjectif et l'objectif, c'est à dire le niveau de gêne perçu. Pas facile. Si on passe l'aspirateur, c'est un bruit diurne et ponctuel. Subjectivement, cela ne dérange pas. Si on tire une chaise en raclant le plancher, c'est un bruit qui peut être nocturne ou diurne et ponctuel. Subjectivement, cela m'agace. Et il en sera de même pour les cris, les portes claquées, les objets qui tombent, les pas lourds. Disons même qu'à 1h du matin, l'agacement devient une gêne objective et s'appelle alors nuisance.
La première chose que j'ai faite bien sûr (c'est aussi de mon domaine de compétence professionnelle), je suis allée leur dire. On n'est parfois pas conscient de la gêne que l'on occasionne aux autres. On ne sait pas toujours que si on entend du bruit des autres, alors les autres peuvent entendre nos bruits.
Leur faire part de ce qui me dérange est bien la première action. J'ai comme cela appris qu'ils venaient d'emménager, d'où la réponse à mon interrogation sous-jacente puisqu'avant ces derniers jours, les bruits étaient subjectivement acceptables.
Mais quelle suite cela va-t-il donner ? Surtout que j'en suis à ma deuxième intervention auprès d'eux en trois semaines.
Chacun se sent ici dans son bon droit. Eux de vivre et moi d'avoir la tranquillité.
Alors j'ai surfé sur la Toile pour aller glaner ça et là des renseignements. Et ce que j'ai trouvé est fort intéressant et permet de battre certaines idées reçues.
 
La gêne peut être diurne et nocturne. Il n'y a pas de plages horaires, même si le niveau d'exigence est plus important la nuit.
La règle est que chacun est tenu de prendre les précautions nécessaires pour éviter de troubler la tranquillité et le repos des autres.

Autre idée à combattre : on ne peut évoquer l'isolation insuffisante mais le comportement. C'est au voisin qui est à l'origine d'un comportement gênant de prendre les précautions suffisantes et adaptées pour ne pas incommoder ses voisins.

J'ai également trouvé un tableau concernant les niveaux sonores. On trouve alors dans les bruits excessifs
- les courses et les sauts sur le plancher (oups ! ça c'est pas drôle effectivement)
- les déplacements de meubles sans précautions (ah ! tout à fait pour moi)
- le ménage nocturne (oups, pas drôle non plus...J'ai de la chance !)
- la musique amplifiée traversant les cloisons (bon, là ça arrivait avec les anciens voisins, mais ça ne durait pas trop longtemps et c'était une musique que j'aime bien)
- les travaux persistants et réguliers la nuit, les dimanches et les jours fériés (la nuit oups ! )
- les bains et les douches la nuit (ah ? tiens tiens... ça me fait penser à la machine à laver qu'ils mettent en route la nuit vers 2h du matin et qui fait trembler le plafond quand la machine essore)

On trouve aussi sur le Net, les précautions à prendre.
- sauter, jouer au ballon, courir ne sont pas des activités appropriées dans un logement
- il faut atténuer les basses, éviter de poser des baffles sur le plancher,  pratiquer d'un instrument de musique en accord avec ses voisins
- éviter de marcher en souliers et pieds nus
- ne pas fermer les portes violemment,
- soulever les meubles au lieu de les tirer
-  mettre des tapis ou de la moquette

Bon, voilà une liste intéressante dont mes voisins devraient prendre connaissance. Si troisième intervention il y a, je la leur soumettrais, au risque de passer pour l'emmerdeuse de service, la vieille du rez de chaussée et tout autre nom d'oiseau qu'ils souhaiteraient me donner...

Mais après avoir discuté avec les voisins, que peut on faire ? Là encore, merci les infos du Net !
Il semble que l'on peut :
1. Prévenir les propriétaires
2. Faire appel à un médiateur
Pas évident ! Je m'en tiens donc à la solution que j'ai adopté depuis le début : la communication puisque c'est mon leitmotiv dans ma vie personnelle et professionnelle.
Mais maintenant que je suis confrontée à cette nuisance, je comprends toute la difficulté liée au maintien du dialogue, à l'idée que l'on se fait de l'idée que les autres ont de soi, à la subjectivité de ce que l'on définit comme tranquillité et repos.
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 19:25
Mais pourquoi je suis montée dans cette galère ?
À croire que parfois, notre mauvais génie ne fait rien qu'à nous em... empapouter, comme disait le poète.
Alors là, c'est bête, franchement bête !
J'ai un code attaché à ma carte bancaire relativement stupide. Enfin, je dis stupide, parce que le moyen mnémotechnique était si facile qu'il m'a rendu stupide.
carte-bancaire.JPG
Mon code, il suffit de répéter le premier chiffre puis de le doubler et de soustraire 1 pour avoir le dernier. Mais allez savoir pourquoi, me voilà faisant mes courses et appliquant le principe suivant : diviser et non doubler.
Et, fort de mon jugement, je me suis entêtée et j'ai divisé par deux au lieu de doubler et cela.. bien sûr 3 fois de suite, tellement j'étais persuadée (le commerçant m'aidant en me suggérant "tapez fort, ma machine marche mal parfois").
Grrrrrrr !
Je suis indubitablement complètement idiote ! J'ai rejoint la cohorte des imbéciles malheureux du principe des trois essais et tu meurs...
Sans rire... voilà ma carte bloquée.
Je cherche sur le net une réponse à mon blem d'idiote, alzheimer avancé... et je tombe sur des forums édifiants postés par tous les imbéciles de ma race.
Résultats de ma lecture, il faut distinguer
1. carte bloquée dans un distributeur (heureux amnésiques !)
2. carte bloquée chez un commerçant (imbécile même pas heureux !)
Eh ben, chez un commerçant, on dirait que la carte est devenue nulle et qu'il faut la refaire. Bien sûr, c'est pas gratuit ! Dans un distributeur, il suffit de composer le code devant le banquier avec sa carte d'identité. Chez un commerçant, l'erreur est inscrite sur la puce de la carte.. dans ses gènes, autrement dit. Rien à faire, il faut refaire la carte. La puce a mémorisé les codes faux !
Je préfère dire quelle idiote cette carte que quelle idiote cette femme qui, à trois reprises à diviser au lieu de doubler !
Je rage.. toute seule.. face à mon obstination, persuadée que c'était la machine qui enregistrait mal mes frappes des touches.
Mais en même temps, j'en veux un peu au commerçant qui aurait du, qui aurait pu me mettre en garde "attention, c'est votre troisième essai. Ma machine peut marcher mal, mais votre mémoire aussi."
Parfois j'aime imaginer le tas d'argent que cela ferait si on accumulait tous les achats inutiles  et tous les frais dus à notre bêtise. Une grosse montagne de billets ! à remettre en circulation pour acheter encore plus d'objets ...
Je rêve, je rêve... en attendant, demain je vais téléphoner à mon espace financier pour savoir à quelle sauce la petite imbécile que je suis  va être mangée..

 
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 14:54
Avant hier soir, j'ai basculé mon mode d'écran pour passer du mode ordinateur  au mode télévision. Opération simple et habituelle puisque j'ai un écran LCD qui me permet d'avoir deux modes en un écran. En trois, puisque j'ai aussi la wii branchée.
ecran.jpg
Bref.. Je bascule pour aller voir ce que les programmes  peuvent m'offrir comme divertissement ce soir.
Je découvre alors une image tout zébrée, assez laide et surtout assez pénible à suivre..
Allez, je ne fais ni une ni deux, je me dis que c'est encore la bande passante qui fait des siennes puisque je reçois la télévision par le net, et je débranche tout et rebranche tout.
Zut.. Mêmes images zébrées !
Encore un petit essai, je débranche, retire la carte TV de la box, je la frotte, la remets et rebranche ...
Zut et rezut, toujours les horribles images zébrées.
Je fais le tour de toutes les chaines disponibles. Rien, partout le même problèmes. Je retourne à l'écran de l'ordinateur : ô la belle image qui ne bouge pas !
Je passe à la wii et constate le même tremblement..
Ok.. allons y, téléphonons à notre FAI préféré. On ne sait jamais.. Leur problème ou le mien ?
Là, un charmant monsieur plein de patience et de connaissances m'apprend qu'il existe une différence entre les signaux analogiques et numériques et que bon, au vu de ma description, c'est mon écran qui est mort.

Zut, la garantie est dépassée bien sûr.. Je vois déjà 400 euros à sortir, quelques semaines avant les vacances prévues...

Le brave monsieur continue et me parle d'une autre solution que celle de racheter un écran, celle de passer en mode HD, donc changer de box et ajouter une box pour la wii aussi.
Solution moins couteuse en argent, mais à prévoir quelques heures de perdues pour me faire comprendre, pour remplacer et ajouter.
Je n'en mène pas large.

La mort dans l'âme, j'éteins la télé, prend mon livre et m'installe pour une soirée tranquille et paisible, regrettant le  divertissement facile mais pas forcément plus divers .. tissant...


Hier, malheureusement et heureusement, je n'ai pas eu le temps de m'occuper du problème, pas eu le temps de jeter la télé ou de changer l'eau du bain ..
bebes.jpg
Quelle bonne idée ai-je eue !!!
Je me remets la télé en marche le soir et je m'apprête à suivre une émision qui m'attire en faisant abstraction des zébrures déformantes.. Tant pis, il suffit d'écouter et de ne pas s'attarder sur les images..
Avant de m'installer devant l'écran zébré, j'enfonce une tranche de pain dans le grille-pain, prévoyant un petit bout de fromage pour compenser les images déformées ..
Plaff !  coupure de courant, tout s'éteint.
Manquait plus que ça..
Je remets en marche le grille pain uniquement, pour terminer au moins la dorure de ma bonne petite tartine..
Je rallume ensuite la télé... sur une image parfaite, belle, tranquille...
C'est magique..
Je ne sais pas ce que pourrait me dire le technicien.. anologique ou numérique ???
En tout état de cause, je sais que mon écran n'est pas mort, que la coupure du compteur a rétabli quelque chose.
Savoir ce que fut ce quelque chose me dépasse.. Sauf si vous, vous avez un avis.. Isn't ???
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Bouquet de fleurs

Fleurs aout 12

 

Comme chaque mardi, je reçois une composition très réussie de fleurs, je vous fais partager ce plaisir des yeux!

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