Pour moi, qui suis végétarienne tant qu'on ne respectera pas l'animal, qu'on ne lui offrira de vie en rapport aux besoins vitaux de son espèce, qu'il n'y aura aucun contrôle ante mortem concernant le bien être animal en abattoir (transport- déchargement des animaux -stockage, abreuvement, litière - couloir d'amenée- poste d'étourdissement), je reste attentive à participer le moins possible à ces souffrances. 

Cela implique donc que je ne mange pas d'animaux et que je n'achète pas (ou le moins possible) de produit d'origine animale, ni de produit testé sur les animaux.  

Ce dernier point est important pour moi, parce que je sais que toute matière ou tout produit d'origine animale provient d'animaux élevés en élevage intensif et qu'en consommer revient à participer au maintien et au développement d'un tel élevage. D'ailleurs, mon prochain article portera sur l'élevage intensif

Or, pour acheter des objets qui ne proviennent pas d'animaux ou des produits qui ne sont pas testés sur les animaux, c'est encore hyper compliqué et pas très connu, surtout en France.

Il y a bien, à partir de mars 2013, interdiction totale des tests sur les animaux pour les cosmétiques, mais c'est un minuscule petit pas (à condition que la directive européenne soit respectée, ce qui n'est pas vraiment au goût du jour puisque les laboratoires ont obtenu un délai de 10 ans supplémentaires) vers la reconnaissance du respect de l'animal étant donné le nombre de produits qui sont testés sur les animaux (le thé Lipton par exemple !)

Comment alors tenter de se prémunir contre une participation à ces souffrances, étant donné qu'aucune information sur l'étiquetage des produits ne va dans ce sens ? 

Les tests sur les animaux

Les tests sur les animaux visent principalement à évaluer les propriétés et la toxicité des produits ou ingrédients les composant.

Les tests sur les propriétés d'un produit sont de plus en plus testés sur des humains volontaires.

Les tests sur la toxicité du produit sont normalement prescrits par la législation pour toute nouvelle substance entrant dans la composition.

Depuis les années 2000, ces tests peuvent être réalisés in vitro en utilisant des cultures de tissus ou de cellules ou même in silico (par modélisation informatique).

Lire les méthodes substittuives, sur le site de One Voice ou sur le site de la Ligue Suisse contre la vivisection.

La Directive européenne sur les cosmétiques  exige de recourir aux modèles substitutifs pour toutes les études de toxicité, à l’exception de trois études pour lesquelles il n’existe pas encore de modèles substitutifs validés par les autorités (l'OCDE).

Parmi les études qui n'ont pas encore de modèles substittutifs on peut citer la toxicité d'un produit pour les organes qui ne sont ni la peau ni les yeux ou pour un organisme entier.

Autrement dit, rien n'est très clair dans ce domaine pour le consommateur. Mais il faut noter qu'en réalité, la quasi totalité des substances contenues dans les produits cosmétiques, qu’ils soient certifiées bios, labellisés ou non, ont été un jour testés sur les animaux. On trouve une liste de tests ici.

Cependant, il faut se méfier des marques qui annoncent que leurs produits sont "non testés sur les animaux". En effet, il arrive très souvent que le produit fini ne soit pas testé sur les animaux mais que les ingrédients qui le composent le soient.

"Formule" ou "produit" non testé: il se peut que les "ingrédients" aient été sujets à des tests sur animaux!

"Testé dermatologiquement": veut tout simplement dire testé sur de la peau. Il n'est pas précisé si c'est de la peau humaine ou animale. Beaucoup de marques jouent sur les termes pour tromper le consommateur. 

"Bio": ne veut pas dire que le produit n'est pas testé sur des animaux! Bio veut dire qu'un certain pourcentage des ingrédients est issu de l'agriculture biologique.

Tester une nouvelle substance, quelle soit naturelle ou chimique, a toujours été une obligation légale pour obtenir une autorisation de mise sur le marché. Dans le cas des cosmétiques naturels, les ingrédients de ces produits ont été testés il y a déjà plusieurs dizaines d’années.
De ce fait, il est impossible d’utiliser un produit cosmétique dont la fabrication n’a pas nécessité par le passé l’utilisation d’animaux.

Par contre, il est possible d’agir contre l’utilisation actuelle ou future d’animaux en refusant d’acheter les produits nécessitant de nouvelles expérimentations animales. Il existe environ 9000 substances validées pour une utilisation en cosmétologie. C’est déjà bien plus qu’il n’en faut pour élaborer de nouvelles et multiples gammes de produits. Développer de nouvelles substances est parfaitement inutile et condamnable lorsque celles-ci nécessitent de torturer des animaux.

Et c'est là tout l'intérêt des labels affirmant leur respect de l'animal !!!

Les labels pour le respect des animaux

Labels	Remarques	Produit non testé sur les animaux	Ingrédient non testé sur les animaux	Sans matière première animale	Sans sous produit animaux
	Label de la société "Vegan Society", de standard international certifiant qu'aucun animal n'a été utilisé dans l'élaboration du produit ou pour des tests. Pour en savoir plus.
	Ce label "Sans cruauté" (aussi appelé "Leaping bunny" ou HCS)est une référence internationale garantissant qu'une marque ne teste plus, ni ses produits, ni les ingrédients qui les composent, à partir d'une date fixée. Le label est très rigoureux et effectue des audits.   Pour en savoir plus.
	Ce label One Voice est celui d'une association issue du groupe des associations précédentes qui a son propre label. Les produits ne sont pas testés sur les animaux vivants, en devenir (fœtus, œuf…) ou résultant d’un prélèvement (sang, cornée…) et ne comportent pas d’ingrédient d’origine animale (hormis le miel et la cire) et sont issus de l’agriculture biologique. Pour en savoir plus.
	Ce label BDIH, créé par une association allemande, s'applique à des produits et non à des marques. Un produit avec ce label est garanti non testé sur les animaux ni au cours de la fabrication ni au cours du développement ou du contrôle des produits finaux, ni au passage de la commande. Les matières premières ne doivent pas avoir été testées sur les animaux. Les matières première issues de vertébrés morts (graisse de baleine, huile de tortue, huile de vison, graisse de marmotte, graisse animale, collagène animal et cellules nouvelles) n’est pas autorisé. Pour en savoir plus.
	C'est le label Nature et Progrès d'une fédération internationale d'agriculteurs, de transformateurs, de fournisseurs, de distributeurs et de consommateurs de produits issus de l'agrobiologie et de la bioécologie. Seuls les ingrédients suivants, produits naturellement par les animaux sous mention N&P et/ou certifiés AB, sont autorisés : - Produits issus de la ruche (Miel, gelée royale, propolis et cire) - Produits lactés (lait, protéines de lait, petit lait, babeurre en poudre) - Ovo produits (œuf, poudre et extrait de jaune d’œuf) - Lanoline (graisse extraite de la laine de mouton) Pour en savoir plus

Il y a d'autres labels (Charte Cosmebio, Ecocert, Qualité France), mais ceux ci ne sont pas éthiquement intéressants puisque ces labels admettent des produits contenant des ingrédients testés sur les animaux.

Bon, c'est joli un label.. Mais on fait quoi ensuite ?

Les produits au label Vegan Society

Ces produits là se trouvent facilement sur les sites marchands vegans.

Rappelons que les vegans sont des végétaliens éthiques qui ne consomment aucune chair animal, aucun produit dérivé (comme la gélatine), aucun produit produit par l'animal (miel, oeuf, lait, beurre...). Les vegans ne portent aucun vêtement d'origine animale (cuir, fourrure, soie...) ou provenant de leur exploitation (laine, alpaga, cachemire...). Les vegans ne prennent aucun médicament contenant un ingrédient d'origine animale (comme l'oscillococinum) et bien sur tout cela s'entend tout produit et tout sous-produit.

Pour moi, c'est encore une étiquette que j'ai ratée.

Je ne mange pas d'animaux mais je mange leurs produits. Je ne consomme pas de produits testés sur les animaux mais je  consomme des produits provenant de l'exploitation d'animaux.

Autrement dit, je n'entre pas dans cette stricte catégorisation, trop stricte à mon goût.

Et pourtant des catégories il y en a puisqu'on a les végétariens, les végétaliens, les lacto-végétariens, les ovo-végétariens, les pescatariens, les macroboticiens...

À y regarder de plus près, je dois être une végétarienne éthique.

Cette catégorisation me plaît bien.

J'en repéré quelques sites vegan, car dans cette catégorisation, il n'y a pas a proprement parlé de marques ayant reçu un label.

Un monde vegan

Ce site offre surtout des produits alimentaires, mais décline également quelques vêtements, chaussures et cosmétiques. Il livre très rapidement, annonce que l'échange est gratuit et offre la livraison.

Vegissime

Sur ce site, il y a peu de produits par catégorie, mais j'apprécie beaucoup qu'ils ne vendent pas tout et n'importe quoi et se soit spécialisé en objets. 

Pas d'alimentation donc, mais des chaussures, des sacs, des gants, des ceintures, des portefeuilles et une distinction entre la mode femme et la mode hommes.

Le cirage n'est pas que noir, ce qui est assez rare aussi !

Noah

Voilà un site beaucoup plus fourni en français, en anglais, en italien et en allemand. Pas d'alimentation, comme le précédent, mais ...

des objets, fabriqués en Italie, de haute qualité. On trouve du remplaçant cuir et du chanvre.

Veganlife

Site en allemand et en français qui vend de l'alimentation et des vêtements.

Il y a très peu de cosmétiques.

Les produits au label "Sans cruauté" HCS

J'ai trouvé par contre un site qui répertorie les marques portant le label. Mais ce n'est pas très pratique à utiliser.

Il faut jsute savoir que si un produit a le label, alors on peut lui faire confiance puisque les audits sont fréquents et qu'ainsi il y a une véritable valse des labellisations.

Certaines grandes marques se sont externalisées en Chine ou ont voulu étendre leur marché dans cet immense pays. Mais en Chine l'expérimentation animale  est OBLIGATOIRE !!!

C'est la raison pour laquelle Yves Rocher, L'occitane et Mary Kay ont perdu le label en mars 2012.

Les produits au label "On voice"

Je ne vous cacherai pas que c'est mon label préféré. Je trouve que leur mise à jour de produit et de marques est bien faite, que leur communication avec le consommateur est pertinente.

On trouve sur leur site une page sur les produits labellisés.

On peut télécharger la liste des marques labellisées.

On peut aussi rechercher une famille de produit, par catégorie, par marque, par entreprise, par lieux de distribution et par type de labellisation.

Si je cherche par exemple un dentifrice, la page me donne toute une liste avec le nom du produit, la marque et l'entreprise, en ajoutant les coordonnées et le lieu de distribution de celle-ci.

Les produits labellisés BDIH

Les produits labellisés BDIH sont presque exclusivement des cosmétiques. On trouve la liste ici des fabricants qui ont introduits dans leur programme des produits certifiés.

Mais certains liens ne fonctionnent pas et certains sites sont en allemand.

Les produits au label "Nature et Progrès"

Comme se sont avant tout des produits bio, il faut se méfier des sites qui proposent leurs produits avec certains articles labellisés et d'autres non labellisés.

Je le répète le bio n'est pas le respect de l'animal.

Conclusion

Acheter ainsi est un peu un parcours du combattant. Au début surtout. Puis ensuite, peu à peu, on prend ses marques dans les marques, les produits, les sites et les lieux.

Consommer aujourd'hui c'est devenir responsable.

Être végétarienne pour moi, c'est surtout adopter une éthique particulière liée autant au respect de l'animal, au respect de l'homme qu'au respect de la planète.

Cette éthique qui se décline sur plusieurs paramètres rencontre beaucoup de difficultés sur le choix du produit. Quels produits respectent mon éthique ? Quels labels respectent ces différents respects ?

Le produit bio est censé respecter l'environnement (label d'agriculture biologique)

Mais un produit bio n'est pas forcément écologique parce que l'empreinte écologique dépend de nombreux facteurs et que le label de l'agriculture biologique ne prend en compte que le respect de l'utilisation des sols et des produits utilisés.

L'écologie s'attache à identifier les modes de production qui permettent de diminuer la pollution, le réchauffement de la planète et de préserver les ressources en matières premières.

Un produit écologique, ou produit vert, est un produit dont l’empreinte écologique ou l’impact sur l’environnement est la plus basse possible, en considérant tout son cycle de vie, de la conception à la fin de vie ou au recyclage (stade déchets) en passant par sa fabrication.

Par exemple, on peut comparer un paquet de farine provenant d'Asie

avec un paquet de farine provenant de Bretagne (on habite Lyon, comme moi).

Ni l'un ni l'autre n'annonce qu'il respecte l'agriculture biologique.

Le premier n'aura une empreinte écologique beaucoup plus importante, en matière d'impact carbone, que si le second cause plus de dommage à l'environnement avec des méthodes énergivores et des produits toxiques. (Étude réalisée au Canada "Yes, we have no bananas", Université de Toronto qui montre que les produits locaux qu'il est légitime de consommer davantage sont ceux qui présentent une meilleure qualité avec de moindres coûts par rapport aux denrées concurrentes d'autres régions ou pays).

Cela veut dire par exemple qu'il est préférable d'acheter des roses qui viennent en avion du Kenya que des roses cultivées en serre en Europe, le bilan énergétique d'une rose kenyane est de 335g de CO2 alors que celui d'une rose européenne sera de 670g.

Sur les produits, un autre critère écologique a son importance : l'emballage. Comme il n'existe pas encore d'équittetage écologique pertinent, on ne sait jamais quel produit privilégié sur le critère de l'emballage.

Un emballage écologique est un emballage non seulement recyclable mais également recyclé. Certes, on tient compte d'autres paramètres, tels que la fabrication, la distribution ... Mais, il se trouve qu'aujourd'hui l'emballage carton est bien plus recyclé que l'emballage en verre et donc que, par voie de conséquence, le premier se trouve plus écologique que le second.

Cela étant dit, l'emballage le plus écologique est celui qui n'est pas là. Un produit en vrac est plus écologique qu'un produit emballé dans du carton. Cela rend les produits locaux plus performants pour répondre aux critères écologiques.

Voilà encore un autre critère qu'il est intéressant de prendre en compte.

Pour rappel, le commerce équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du Commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. (Définition de la FINE qui regroupe les organisateurs du mouvement, 2001).

Mais rien ne garantit qu'un produit issu du commerce équitable respecte la santé, la planète. Beaucoup le font mais tous ne le font pas.

Si on compare un produit issu de l'agriculture biologique et du commerce équitable, même transporté en avion, l'impact du l'environnement sera nettement moindre qu'un produit transporté en camion issu de l'agriculture européenne. Une étude de Max Havelaar Suisse a mis en évidence que le sucre de canne équitable produit au Paraguay avait un bilan carbone 40% inférieur à du sucre produit en Europe.(Voir un article sur 20minutes).

Pour désigner ce produit, pas de nom. Ce critère ne fait pas partie du label bio, ni du label écolo, ni du label équitable.

Et, chose surprenante quand on se penche sur la question, il n'y a pas que les cosmétiques qui sont testés sur les animaux. En février dernier, une association de défense des animaux, la Peta, révèle qu'Unilever, le géant anglo-néerlandais de l'agro-alimentaire utilisait régulièrement lapins, cochons et rats pour tester sa gamme Lipton.

Pas facile donc de déterminer qui fait quoi. Sur ce site, on trouve la liste des entreprises ne testant pas leurs produits sur les animaux (Monopris, Yves Rocher) et la liste de celles qui le font (comme Rochas ou 3M). Parmi celles qui le font, se trouvent également celles qui ne testent pas leurs produits finis mais ne vérifient pas que leurs fournisseurs partagent la même éthique (exemple de l'Oréal).

Les labels utilisés (comme OneVoice) sont malheureusement trop peu mis en avant.

Conclusion : C'est bigrement difficile de choisir un produit qui respecte l'homme, l'animal et la planète. Au vu de ce que j'ai écrit, le classement serait alors :

1. les produits bio locaux en vrac non testés sur les animaux

2. les produits bio locaux en vrac

2. les produits bio locaux en emballage recyclable

2. les produits bio étrangers issus du commerce équitable

3. les produits bio étrangers

4. les produits ordinaires étrangers provenant d'une usine faiblement industrialisée

5. les produits ordinaires locaux

6. les produits ordinaires étrangers provenant d'une usine fortement industrialisée

7. les produits testés sur les animaux

Reste l'énorme question de l'approvisionnement, car où trouver ce que je cherche ? C'est ce à quoi répondra mon prochain article sur ma façon d'acheter autrement en parlant du magasin partagé.

Quand j'ai pris la résolution de devenir végétarienne et de supprimer de mon alimentation tous les animaux, j'ai exploré le monde des ingrédients que l'on dit indispensables pour ne pas rencontrer de carences, telles que je les ai décrites dans un précédent article : les régimes végétariens, la raison du corps

Sur cette liste, on trouve des noms plus ou moins étranges. Et comme présentant 11 aliments intéressants pour leur valeur nutritive, mon article devenait un peu trop long, j'ai partagé ma liste en deux.

Aujourd'hui,

Le tofu

Le miso

Le seitan

Le tempeh

L'arrow-root

Le Tofu

Définition du tofu

C'est une pâte à base de lait de soja (dans le monde végétal, le soja est la graine la plus riche en protéines) que l'on trouve sous deux formes : une ferme ou une soyeuse.

Sous sa forme ferme, il remplace la viande et accompagne les légumes et les céréales.

Sous sa forme soyeuse, il remplace les blancs d'oeufs dans les crèmes et les mousses et même le jaune d'oeuf dans la mayonnaise.

Avantages du tofu

C'est un aliment qui pourrait être assez génial pour plusieurs raisons principales :

- il peut être utilisé par les végétariens, les végétaliens et les vegans,

- il prend le goût des aliments avec lequel on le met,

- il se prête à tout, 

- il est dépourvu de cholestérol

- il est peu calorique

Cuisiner le tofu

Pour le cuisiner, voici un site qui présente une quarantaine de recettes avec du tofu ferme : Ptit Chef et quatre recettes avec du tofu soyeux : la cuillère

Trouver le tofu

On le trouve de plus en plus facilement dans les rayons frais des épiceries bios, dans les rayons diététiques ou bios de certains supermarchés et dans les magasins asiatiques (puisqu'il est d'origine chinoise et très utilisé aussi Japon). On peut même le fabriquer soi même :

Tofu ferme - ou Tofu ferme (avec tous les ustensiles !)

Tofu soyeux

Avis sur le tofu

Je dois dire que personnellement, il y a tofu et tofu. Non frais ou mal cuisiné, c'est aussi mauvais qu'un navet cuit. Frais, cela peut même être très bon, surtout s'il est cuit à la vapeur avant d'être grillé. L'art de le cuisiner est primordial si on ne veut pas avoir l'impression de manger de la gomme.

Le Miso

Définition du miso

C'est une pâte fermentée composée de graines de soja, de riz ou d’orge, de haricots avec du sel marin, de l’eau et un champignon. Au Japon et en Chine, le miso est très utilisé pour assaisonner les sauces, les soupes, les salades et les plats cuisinés.

Avantages du miso

Comme il contient une quantité considérable d'acides aminés de la même qualité que celle qui est recherchée dans la viande, pour un végétarien, son goût très prononcé et très salé est une alternative au jus de viande.

Le miso résultant d'une double fermentation (la première est appelée Koji), il est un excellent aliment facilitant la digestion. Il contient 12% de protéines.  Plus précisément, il ajuste le fonctionnement des intestins, préserve la flore intestinale, purifie le sang et fortifie le foie. Que demander de plus ? 

Conseils pour le miso

Il faut préférer le miso artisanal, non pasteurisé et sans conservateur.

Comme tous les autres produits, si en plus d'être végétarien on est attentif à l'écologie (ce qui est assez logique mais n'est pas obligatoire), il faut veiller à ce que les ingrédients soient issus de l'agriculture biologique et que le soja ne contienne pas d'OGM.

Il faut également que le temps de fermentation et de maturation soient le plus long possible : 2 ans, c'est pas mal, mais on peut faire mieux !

Dernière recommandation, il est préférable de le laisser mijoter quelques minutes avant de le servir plutôt que de le laisser bouillir.

Pour plus de précisions sur le miso, voici une excellente page : le miso traditionnel et cette page très instructive : le miso

Cuisiner le miso

Pour les recettes de soupes : 750g

Pour les recettes de sauce, j'ai trouvé cette recette qui donne un excellent petit plat : Tofu sauté, quinoa et endives, sauce Miso. et cet autre sur une vinaigrette avec du sésame. 

Avis sur le miso

Je n'aime pas la soupe... alors la soupe au miso, ce n'est pas pour me plaire, d'autant que le goût très salé ajouté au goût sucré dans une soupe est quelque chose que je n'apprécie pas beaucoup, sauf avec les aliments qui ont naturellement un goût sucré comme les carottes et les tomates. Si bien que le miso, je l'apprécie en assaisonnement.

Le Seitan

Définition du seitan

C'est une pâte fabriqué avec du gluten de blé et de l'eau que l'on fait cuire pour former un bloc. Il n'a en rien de commun avec la farine ou le pain, mais il est semblable à la texture de la viande après cuisson. C'est donc un excellent ingrédient pour les végétariens, végétaliens et végans. Bien avant les asiatiques puis les européens, le seitan était utilisé par les moines bouddhistes.

Avantages du seitan

Le seitan  possède une teneur élevée en protéines, il est riche en acides aminés soufrés. Il ne contient aucune purine, aucun cholestérol, et est presque totalement dénué de graisse.

Sa saveur riche permet une grande variété de préparations (rôtis, tranches panées).

Trouver du seitan

On le trouve tout fait dans les magasins bio ou asiatiques. Mais on peut le préparer tout seul : le seitan maison ou la recette du seitan

Cuisiner le seitan

On utilise le seitan un peu partout et de façon très variée. En fait, il est idéal dans les recettes mijotées: blanquette, sauces type bolognaise, bourguigon, mais on peut le faire cuire en steak ou en grillades. Recettes sur féminin bio.

Avis sur le seitan

Personnellement, le goût ne m'a pas trop fait penser à la viande. C'est plus proche du goût des pâtes complètes. Parfois, cela peut évoquer le poulet. Je trouve en plus qu'on utilise énormément d'eau pour le préparer, sans parler de la sensation de "gâcher" l'amidon dont on se sait que faire. J'ajoute aussi qu'on n'est absolument pas obligé de rechercher à tout prix le goût de la viande. En devenant végétarienne, on modifie complètement ce que l'on met dans son assiette. Dans les aliments utilisés par les végétariens, végétaliens et végans, ce n'est pas le substitut à la viande qui est intéressant, mais la recherche d'équilibre alimentaire.

Le Tempeh

Définition du tempeh

Le tempeh est fabriqué à partir de soja cuit et légèrement fermenté, transformé en une boulette de pâte ferme. Il est originaire de Java et c'est une spécialité indonésienne. On le trouve dans le commerce avec d'autres céréales, comme l'orge ou des épices qui ajoutent des saveurs supplémentaires. C'est un produit frais que l'on peut congeler. On trouve du tempeh nature et du tempeh fumé. Il accompagne les légumes. 

Avantages du tempeh

Le tempeh est très riche en protéines et en calcium. Il contient 8 acides aminés et a un effet réducteur sur le taux de cholestérol dans le sang (avantage incontestable par rapport à la viande). Dernier avantage et non des moindres pour les régimes végétaliens : il contient de la vitamine B12, présente normalement dans les produits laitiers, les oeufs et la viande.

Trouver du tempeh

C'est aliment frais que l'on trouve dans les magasins bios ou asiatiques. Mais on peut le fabriquer en achetant des ferments (pas faciles à trouver).

Cuisiner le tempeh

On trouve pas mal de recettes pour le tempeh, même si cet ingrédient est encore peu répandu en France.

Conseils pour le tempeh

Il ne faut pas le manger cru, mais toujours le faire cuire. Pour plus de saveurs, il est intéressant de le faire frire en petites tranches ou ou sauter en petits cubes ou de le faire mariner avec des épices. 

Avis sur le tempeh

Le tempeh nature a un goût fade et très neutre et même un peu amer. Le tempeh fumé a un goût de noisette. Je l'ai goûté en brochettes avec des légumes, c'était vraiment pas mal du tout.

L'Arrow-root

C'est la fécule extraite du rhizome de la maranta qui se présente sous forme de poudre blanche. Il sert de liant et d'épaississant comme la fécule de pommes de terre et la maïzena. Dans certaines préparations, il peut remplacer les œufs. Sa digestibilité est excellente.

Mais je n'ai pas essayé parce que, comme je ne suis pas végétalienne, je mange des oeufs (heu... très rarement, je n'aime pas beaucoup). Il semble que l'arrow-root soit comme la maïzena, la fécule de maïs ou de pomme de terre, avec cependant un goût plus farineux. Elle s'utilise donc en petites quantités et se délaie à froid d'abord avant de la mélanger à la préparation chaude. On arrête la cuisson dès le premier bouillon.

Voici un jolie recette qui combien arrow-root, lait de riz et sirop d'agave qui donne une crème dessert façon Danette !

Dans l'article suivant, je présente :

Les laits végétaux

La levure de bière

Le sésame ou tahini

Le gomasio

Le quinoa

L'agar-agar

Maintenant que je suis ex-fumeur depuis 25 jours, avant de faire le point sur ce sevrage, je fais refaire un point sur le végétarisme.

Il y a plusieurs régimes végétariens différents

Attention suivez bien mon fil parce que le dédale est impressionnant !

En préambule, il faut distinguer les différents aliments qui nous viennent des animaux :

1. les viandes rouges

2. les volailles

3. les poissons

4. les oeufs

5. les produits laitiers

Avec tout ça, on a trois grands groupes :

1. les végétaliens suppriment tout ce qui vient de l'animal et ne mangent ni viande rouge, ni volaille, ni poisson, ni oeuf, ni produits laitiers.

Autrement dit, ils mangent le végétal ! D'où leur nom.

Plus restrictifs qu'eux, on trouve les végan (ou vegane), qui eux non seulement ne mangent pas mais également ne consomment pas. Le véganisme est un comportement de consommation qui consiste à essayer de vivre sans exploiter les animaux. C'est à dire qu'ils suppriment en plus de la chair, tout ce qui vient de la production et du travail des animaux (laine, cuir, soie, miel, tests en laboratoire).

Si ! si ! Ils mangent !!! Les graines, les fruits, les légumes .... la nutella !

2. les végétariens peuvent être 

- des laco végétariens qui mangent les produits laitiers mais pas la viande, la volaille, le poisson, les oeufs.

- des ovo végétariens qui mangent les oeufs, mais pas la viande, la volaille, le poisson, les produits laitiers.

- des ovo-lacto-végétariens qui mangent les oeufs et les produits laitiers, mais ni la viande, ni la volaille, ni le poisson. 

3. les semi-végétariens peuvent être

 - des pesco-végétariens qui mangent du poisson, des oeufs et des produits laitiers et suppriment la viande rouge, la volaille.

- des pello-végétariens qui mangent de la volaille, des oeufs, des produits laitiers et suppriment la viande rouge et le poisson.

Les combinaisons sont multiples ! 

Petit jeu : qu'est ce qu'un pesco-pollo-ovo-lacto-végétariens (:0043:) ?

Les critiques vont bon train, les uns accusant les autres d'être "trop" quelque chose et les autres accusant les uns d'être "pas assez" autre chose.

Chacun mène sa barque et, à mon avis, rien n'est irrespectable. Souvent c'est le chemin qui mène à sa valeur recherchée qui détermine le type de végétarisme.

À côté de ces groupes nommés, on trouve le flexivore qui supprime un ou deux ou même trois groupes mentionnés plus haut, sans qu'il ait une étiquette précise, comme les autres végétariens précédents. 

Dans ce groupe de flexivore, on trouve également celui qui va consommer des produits issus des animaux uniquement s'ils proviennent d'un élevage éthique. Éthique n'étant pas nécessaire "bio", ou pas que "bio", mais des produits issus d'un élevage qui marque un respect de l'animal au cours de sa vie et lors de sa mise à mort et un respect de l'environnement.

C'est pratiquement ce que j'essaie d'être et, dans un prochain article, je parlerai de toutes les difficultés que je rencontre au quotidien, m'obligeant très souvent à osciller entre vegane et lacto-ovo-végétarien.

La question que je me pose dans cet article, c'est de savoir justement quel impact ce respect de la planète et de l'animal peut il avoir sur notre corps. Autrement dit, est il sain d'être végétarien ?

Je ne parle absolument pas ici de tout le problème que pose l'alimentation non végétarienne sur l'environnement, la planète et la survie de l'espèce humaine, qui est un autre débat.

Beaucoup hurlent après les végétariens en disant qu'ils nuisent à leur santé parce qu'ils vont manquer de ceci, de cela.

Or, il semble bien, que le végétarien ne court pas plus de risque que le non végétarien car, comme dirait Monsieur de La Palisse, quand on se nourrit mal, on nuit à sa santé, quelque soit le régime que l'on adopte. Et ce qui est compliqué n'est pas le régime mais l'équilibre de l'alimentation, que l'on soit végétarien ou non végétarien.

Tout est dans la consommation équilibrée et non dans le type de menus.

Or, on ne devient que très rarement végétarien du jour au lendemain et en le devenant on réfléchit à sa consommation et sans doute plus facilement qu'un non végétarien à son équilibre alimentaire. Ce n'est pas une règle, c'est juste un a priori.

Le végétarien va apprendre à remplacer ce qui a été sa base de nourriture quand il était omnivore. Et pour ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petits, ils ont pour eux l'éducation.

Bien, donc, réfléchissons, car certaines attentions sont particulières. 

La question des protéines

On croit à tort que les végétariens et les végétaliens manquent de protéines. Les régimes végétariens et végétaliens bien équilibrés comblent tous les besoins.

Les lacto-ovo-végétariens se procurent des protéines dans le lait et les produits laitiers, les oeufs, les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers.

Les végétaliens doivent les puiser dans les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers.

Les protéines du règne végétal ne sont pas complètes en soi, mais elles le deviennent en faisant certaines combinaisons alimentaires. Ces combinaisons se font soit dans l'assiette en mangeant des lentilles avec du riz, soit dans l'organisme si on mange des céréales le matin et des légumineuses au repas du soir.

légumineuses : graines de plantes à gousses

La vitamine B12

Cette vitamine se trouve principalement dans les produits d'origine animale, surtout les abats et les crustacés. Mais on la trouve également en quantités substantielles dans les produits laitiers et le jaune d'oeuf. Le problème se pose pour les végétaliens qui ne trouvent cette vitamine que dans les céréales et les laits de soja. J'ai lu qu'il fallait se méfier des produits vendus dans des magasins de santé qui se vantent d'être des apports en vitamine B12, alors qu'ils " contiennent un élément analogue à la B₁₂ qui n'est pas actif et qui risque en fait de bloquer l'absorption de la véritable vitamine B₁₂." (La vitamine B12 dans le régime végétarien).

Le Fer

Cette carence peut se retrouver autant chez le végétarien que chez l'omnivore. Pour le végétarien il faut donc consommer des aliments riches en vitamine C à chaque repas pour améliorer l’absorption du fer. Donc, il faut manger des haricots secs, des lentilles, des pois chiches et du tofu. Mais bon, il faut savoir que trop de fer nuit également à la santé. De quoi en perdre son latin en mangeant !

Le Zinc

Dans le régime végétarien, deux facteurs nuisent à l’absorption du zinc : la présence élevée de phytates et le manque de protéines animales. Pour faire diminuer la teneur en phytates des légumes secs et céréales, on peut les faire tremper avant de les cuisiner. Une fois grillés les fruits oléagineux et les céréales sont appauvris en phytates. On peut ajouter également à l'alimentation, des graines de  sésame, que l'on trouve crues ou rôties, raffinées ou complètes.

C'est la gamasio qui se saupoudre sur la salade. La purée de sésame (ou tahin) qui avec du jus de citron et des épices fait une excellente sauce de salade ou un apport énergétique sur une tartine le matin. Le confit de sésame s'utilise comme de la confiture. L'huile de sésame peut aussi faire dorer les légumes.

La vitamine D

Si on ne consomme ni poisson ni lait, il faut compléter son alimentation avec des boissons de soja, de riz et aller quelques minutes par jour au soleil !

Le calcium.

Aucun souci pour les végétariens et surtout pour les ovo-lacto-végétariens qui ont tendance à avoir plus d'apport de calcium que les non végétariens. Les végétaliens trouvent leurs sources de calcium dans les boissons de soja, de riz, de jus d’orange, le tofu, les feuilles de navet, le chou de Chine, les feuilles de moutarde, le chou vert frisé, les haricots blancs, le rutabaga, les brocolis et les amandes.

Oups ! heureusement que le choix est large, parce qu'il y a des choses pas terribles à manger là dedans, non ? )

L'acide gras oméga-3 à longue chaîne (AEP et ADH).

Ce sont des acides gras que l’on retrouve dans les poissons. Ils sont donc absents de l'alimentation des lacto-ovo-végétariens et des végétaliens. On ne sait pas si cela peut avoir des répercussions négatives sur la santé puisqu’il existe un autre type d’acide gras oméga-3, l’acide alpha-linolénique (AAL), présent dans les végétaux (graines de lin, de chanvre, huile de canola, etc.). Le corps humain peut convertir, en partie du moins, les AAL en ADH et en AEP. Les végétariens et particulièrement les végétaliens afficheraient néanmoins des taux plus bas d’AEP et ADH que les non-végétariens. Les végétariens pourront combler ce déficit par la consommation de micro-algues marines et, pour les lacto-ovo-végétariens, d’oeufs oméga-3. En effet, la poule qui consomme des graines de lin convertit, au cours du processus de digestion, une partie de ces oméga-3 d’origine végétale en ADH et, en plus petite quantité, en AEP. D’où la présence d’acides gras oméga-3 à longue chaîne dans les oeufs bio. 

Excès d’acides gras oméga-6.

Les lacto-ovo-végétariens et les végétaliens consomment souvent trop de noix, de graines et d'huiles,  élevant plus leur apport en acides gras oméga-6 par rapport aux acides gras oméga-3. Autrement dit, il faudrait privilégier les sources oméga-3 pour compenser les sources trop accessibles oméga-6.  Donc, privilégier les graines et huiles de lin, l'huile de canola, les graines et huile de chanvre,  les micro-algues marines et diminuer les huiles de tournesol, de soja, de maïs, de pépins de raisins.

Conclusion

Le régime végétarien ne pose pas de problème pour la santé et au contraire !

Quand on est végétarien ou que l'on est sur le chemin de le devenir complètement, on prend le temps de penser son régime alimentaire et on apprend à équilibrer ses apports journaliers.

Bien planifié, le régime végétarien permet de diminuer les risques de développer certaines conditions liées à l’alimentation non réfléchie (maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète et obésité),

Mais changer est un apprentissage. La base, comme pour s'arrêter de fumer, c'est d'en trouver l'intérêt.

Mes sources :

Passeport santé : site simple et clair

Zen-blog : blog très bien complet, mais un peu difficile à lire, car très dense

Wikipedia : bien sur !

Le blog d'une végétalienne

Le blog d'une vegane.

Je fais doucement mon chemin vers le végétarisme, en tentant de concilier les valeurs fondamentales qui m'y conduisent et mes goûts et pratiques sociales.

Il me semble que quand on décide de passer cette frontière, il est nécessaire de clarifier la raison pour laquelle on le fait et l'attitude que l'on espère avoir.

J'ai expliqué dans un de mes précédents articles, que je voulais prendre une position de consommateur responsable. Le tout n'est pas seulement de le dire, mais de chercher à savoir vis à vis de quoi, on veut être responsable.

Pour ma part, ma première responsabilité revendiquée est celle du traitement que l'on fait à l'animal.  Et quand je parle de l'animal, je parle autant de mon chat, fidèle compagnon, de l'araignée que je découvre au coin d'un meuble, de la tortue des Seychelles en train de disparaître, du requin marteau qui fait peur, de la poule de mon voisin élevée pour être mangée, de l'agneau que l'on transforme en cotelletes.

Ma seconde responsabilité va à l'utilisation que je fais de ma planète. Cette utilisation a acquis tellement de mauvaises habitudes sociales que le combat est culturellement difficile.

Relativement facile d'éteindre la lumière des pièces où on n'est pas, de refuser les sacs en matière plastique donnés par les commerçants, de trier les déchets.

Moins facile de s'alimenter en refusant de participer aux gaspillages, à l'agriculture, l'élevage et la pêche intensivement industrialisés, à l'utilisation de produits testés sur des animaux. 

Et très difficile de refuser le lave-vaisselle, la voiture, les voyages en avion, comme de supprimer du jour au lendemain tout produits venant d'un animal tué ou maltraité.

Mon végétarisme entre dans la catégorie du moins facile pour moi, que je suis en train de clarifier, car là encore, il y a des prises de position faciles et d'autres difficiles.

Facile de supprimer le foie gras, le chapon, la volaille élevée en batterie, les oeufs venant de poules batterie, le poisson voyageant en avion ou individu d'une espèce menacée. C'est le premier acte de responsabilité que l'on peut prendre sans en devenir pour autant végétarien.

Plus difficile de ne plus jeter de nourriture, de dire à notre hôte que l'on ne mange pas ce qu'il ou elle a préparé, d'avoir la certitude que le produit que l'on achète respecte les valeurs que l'on a adoptées.

La solution pour les cosmétiques est le label allemand BDIH, fédération de marques pharmaceutiques et d'industrielles œuvrant dans le domaine de la santé, de la diététique et des produits d'hygiène. Cette charte BDIH certifie des cosmétiques formulés à partir de matières premières naturelles, issues du règne végétal ou minéral. Elle interdit les produits de la pétrochimie, les colorants ou parfums de synthèse, les bases lavantes ou émulsifiants éthoxiliés, l'irradiation, les ogm, le blanc de baleine ou collagène animale et les tests sur les animaux. 

Mais la solution pour la viande ou le poisson n'existe pas, pour moi. Elle n'est pas le bio, car les différents labels font référence à l'utilisation responsable de la planète, sans tenir de la responsabilité envers vers l'animal. Et, c'est pour cette raison que je réfléchis à une autre façon de m'alimenter pour que le passage de mon humanité omnivore aille vers mon humanité respectueuse de mes valeurs et que le végétarisme est la solution acceptable. 

Herbivore, je ne sais pas si j'y parviendrai, car il me reste ce délicieux plaisir d'un tournedos, d'une partie de fondue bourguignonne et de plats régionaux qui remplissent la panse pour le plaisir du palais et de la convivialité.

Je me contente pour l'instant d'être une omnivore pensante commençant à me concocter des plats végétariens, cherchant à remplacer les aliments goûteux par des nutriments indispensables. 

Après cette profession de foi que je réitère aujourd'hui, je vais poursuivre mes articles et parler de cette alimentation responsable, en pensant menus, plats et remplacement de nutriments indispensables.