Et c’est parti !

Il est indéniable qu’avant d’entrer dans une action que l’on a désirée, programmée, ce sont nos peurs qui nous empoisonnent. Il ne s’agit pas de les nier, mais plutôt de leur redonner la place qu’elles ont pour être moteur de l’action raisonnée. L’exercice est facile et l’esprit plus libre, on peut agir. La première chose à faire est d’identifier la peur, puis de déterminer le problème qui lui est sous jacent pour finalement trouver la ou les solutions qui déculpabilisent et redonnent aux peurs leur place au sein de l’action.

C’est souvent ce que mes clients sont invités à faire et ce que j’ai appliqué pour moi  hier en cette veille du jour grandiose : départ en Inde.

Ma grande peur était de ne pas pouvoir réaliser ce rêve de partir en Inde, c'est-à-dire, si je cherche à l’identifier, de rater l’avion, donc de ne pas me réveiller pour prendre le bus et la navette qui permet d’aller à l’aéroport. Le vol étant fixé à 10h30, je devrais être à l’aéroport à 8h30, donc prendre la navette de 7h30, donc le bus à 7h ou 7h15 au plus tard. Il faut donc que je me lève vers 6h30…

Ainsi, le problème concerne le réveil. La solution que je trouve est de mettre deux réveils en sonnerie répétitive. Ma peur ne disparait pas, mais lui redonne sa place de peur justifiable et justifiée.

Tout ça c’est très bien, me direz vous, mais cela marche t il vraiment ?

Oui parce que j’ai agis et que ma peur est raisonnée. Mais non parce que ma solution n’était  pas la meilleure. Chercher à résoudre un problème de réveil par l’idée de mettre le réveil très tôt en sonnerie répétitive a fait que je me suis levée à la seconde. Et comme la première je l’avais mise à 5h, je me suis donc levée à 5h10 pour prendre le bus de 7h. C’est malin parce que je sautais tellement sur place, comme une puce excitée que je me suis dis qu’il fallait mieux que je patiente à l’aéroport et je suis partie à 6h…

Erreur fatale : j’étais plus pressée de partir que de partir sans oublier quelque chose. Je me suis ignorée et j’ai oublié que j’oubliais trop de choses pour ne pas ignorer mon oubli ! LOL

Erreur fatale donc : j’ai oublié ma carte bancaire !

Oublié ? Hum… à voir… Je ne voulais dépenser que 600 euros pendant le voyage et les 600 euros, ce sont mes économies que j’ai pris le soin d’emporter.

En oubliant ma carte bancaire, je me force à ne dépenser que ce que j’ai emporté ! Trop fort !

Alors, bonne ou mauvaise solution cette histoire de réveil ?