Pour clore les articles sur Tsukuba où j'ai logé au Japon, voici des photos de la campagne qui entoure la ville et où je suis allée faire un petit tour en vélo.
C'était littérallement magique.
Des petites pistes désertes et tranquilles comme celles ci
Des potagers en veux tu en voilà. On dirait que la moindre parcelle de terre est à cultiver ici. Et comme les légumes ont une place centrale dans la cuisine, toute maison qui a un peu de terrain a un potager.
Et comme partout ici, le potager est aussi très pensé, très organisé, très propre
Très souvent mignon à souhait, comme une invite à le faire prospérer soi même.
En voici un très grand. Sans doute plus intensif que familial.
Là c'est carrément de l'agriculture maraichère !
Bon, même s'il n'y a ni vaches, ni chèvres, ni champ de blé, d'orge ou je ne sais quoi encore, au Japon, on trouve évidemment des champs de ce qui fait la base primordiale de la cuisine : le riz.
Quand je suis arrivée, les rizières venaient tout juste d'être remplies d'eau. Les rizières sont toujours entourées de digues et c'est sur ces digues que j'ai fait ma petite promenade si tranquille à vélo.
La présence de cette eau (peu profonde puisqu'elle n'atteint jamais 25cm), renforce l'impression de calme et même de pleinitude.
C'est beau comme une carte postale !
Avec la présence de la ville pas si loin que ça.
De plus près la rizière ça donne ça :
et d'encore plus près, le plant de riz ça donne ça :
Personne ?
Si, bien sur. Mais peu nombreux.
Un potageur dans son potager
Un groupe d'enfants avec leurs enseignants
Et un héron, (seul animal sauvage que j'ai croisé au Japon) ...
Sur le chemin, au milieu des potagers et des rizières, on rencontre ces petits cimetières. L'espace occupé est petit et les tombes sont petites (ce sont les cendres que l'on enterre pas les corps).