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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 16:29

J'ai assisté béate à une scène très banale en soi...

Mon amie a un fils qui ne peut se déplacer qu'en fauteuil électrique. Qui dit fauteuil électrique, dit voiture pouvant le contenir. Qui dit voiture pouvant le contenir, dit grosse voiture. Qui dit grosse voiture dit voiture très largement plus large qu'une autre. Qui dit voiture plus large qu'une autre, dit emplacement pour se garer plus large également.

Tout cela est d'une logique implacable et de tous ces paramètres, découlent des contraintes que seul celui qui les subit est capable de les mesurer pleinement.

Pour pallier à ces contraintes, la société qui a commencé à en prendre conscience, permet aux utilisateurs de telles voitures d'avoir des emplacements réservés, que l'on nomme "places réservées aux handicapés", faite pour aider autant les voitures ou les fauteuils que les personnes qui en ont besoin. 

  VOITURE.jpg

Hier, mon amie devait récupérer son fils en plein centre ville.

Nous partons toutes les deux à bord de l'énorme engin. Il y a du monde, c'est jour de marché, mais la place réservée aux handicapés est libre.

Nous nous garons.

Nous descendons.

Sur nos deux pattes.

- Je vois, chez vous le handicap, il est au niveau du cerveau !

Surprise, je regarde l'homme qui nous interpelle ainsi, humour pincé et colère rentrée, puis mon amie, qui, elle ne semble pas étonnée et qui doctement répond :

- Qu'est ce que vous en savez ?

Un peu rougeoyant, genre coupe-rose au niveau des joues, légèrement énervé, nettement interloqué, l'homme interrompt la marche qu'il avait courageusement reprise et nous fait face :

- Je vois simplement que vous sortez d'une voiture avec le macaron "handicapé" et que vous n'êtes pas handicapées, Mesdames.

- Vous sous-entendez que j'ai eu ce macaron dans une pochette surprise ? Ou qu'il faut être obligatoirement "handicapé" pour conduire une voiture avec le macaron ?

L'homme, si sur de lui, la seconde précédant la remarque, fait un arrêt sur image et nous regarde. De bas en haut. De haut en bas. Persuadé encore que si le macaron existe, le handicap est visible.

Il se rattrape à une branche, comme il peut :

- Vous savez, votre macaron ... il est peut être faux.

- Et ma voiture, elle est fausse ? 5 m de long. Elle occupe toute la place de cet espace large ! 

J'admire le calme de mon amie que je sens bouillir à l'intérieur et dont les paroles fait remonter certainement tout ce qu'elle vit au quotidien.

- Mais enfin, écoutez-moi ! Je ne vois pas votre handicap ! Qu'importe la voiture !

L'homme s'enferre plutôt que de renoncer et de reconnaître son ignorance quant à la vie des autres, différents de lui. Je sens, pour ma part la colère bondir en connaissant le peu que je connaisse de la vie de mon amie pendant ce long quotidien qui est le sien.

- C'est ma vie que vous voulez que je vous raconte ? Que connaissez vous du handicap, de la vie et de la loi ?

Toujours très calme, mon amie ne cesse de m'étonner.

Et la magie opère. Sans doute parce que l'homme n'est pas un de ces rationnels rigides en quête de justice en nom propre, campant sur une position irrationnelle.

- Je ne comprends pas.

- Je vois bien que vous ne comprenez pas. Vous m'attaquez pour incivisme avant même de chercher à comprendre. Ma voiture est énorme. Je ne peux pas me garer ailleurs que sur une place que mon macaron me donne, par le droit, d'occuper. Je conduis cette voiture par obligation et non par choix. Je vais chercher mon fils. Et quand il sera là, je vais même être obligée de déplacer la voiture pour lui permettre d'y entrer.

- Ah?!

Le calme est très communicatif. Je suis là, sur le bord de la route, n'en menant pas large parce que ce conflit me dépasse. L'homme incisif au départ, relativise son syllogisme.

Les places pour handicapés sont faites pour les voitures pour handicapés

Seules les personnes handicapées ont des voitures pour handicapés

Toute personne se garant sur une place réservée est handicapée.

Nous sommes allées chercher son fils.

Mon amie a déplacé la voiture, s'est garée en double file parce que l'espace arrière sur l'emplacement réservé ne permettait pas cette manoeuvre, puis a ouvert le haillon arrière pour sortir la rampe d'accès. 

Son fils a monté la rampe d'accès avec son fauteuil électrique.

Le fauteuil a été arrimé pour ne plus bouger.

Mon amie a rentré la rampe d'accès puis a fermé le haillon arrière.

Espace_voiture_handicapee.JPG

Nous sommes reparties.

Pendant toute la manoeuvre, les voitures bloquées n'ont cessé de klaxonner.

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 10:31

Je reste souvent étrangement surprise par le classement de certains films selon le genre. On a l'impression que les critères obéissent non seulement à la subjectivité de la mode, mais aussi à  la subjectivité de celui qui les catégorise. Et au vu du nombre de gens qui ont la nécessité de les catégoriser, le pauvre spectateur ne peut que subir la subjectivité !

Pour la mode, je peux comprendre qu'un film d'horreur devienne 30 ans plus tard un fantastique. C'est le cas de presque tous les films dits d'horreur produits avant 1960. Personne ne tremble plus en regardant le King-Kong de 1933 !

KingKong-1933.jpg

Mais là encore, l'horreur est un critère que d'autres manient étrangement

Les films comme "Saw" et "La colline a des yeux" ont une horreur parfaitement insoutenable, pour moi alors que je peux regarder Psychose ou Ring, sans jouer à Pierrette, trois petits pas en avant, deux en arrière, découpant le film en séquences émotionnelles.

film-horreur.jpg

Sur ces réflexions, certains ont donc iventé des genres et des sous catégories. Un film d'horreur par exemple peut être gore. C'est le cas de "La nuit des morts vivants" par exemple. Mais la subjectivité est encore au rendez vous. À partir de combien de litres de sang, un film d'horreur devient il gore ?

film-gore.jpg

Un film d'horreur peut être horreur-épouvante ... Là, comprends pas bien ce qu'ajoute la précision

Ou horreur-fantastique, horreur-science fiction, compliquant à l'extrême le classement.

Mais le genre horreur n'est pas le seul en cause ! On pourrait en dire autant de la comédie qui peut être policière, dramatique, satirique, romantique ... voire burlesque ou du policier qui peut devenir un film noir ou un thriller ...

policier.jpg

On peut même trouver un classement étrange, quand le genre du film devient : drame, policier, comédie. Les 3 à la fois.

Et c'est surtout là que je me perds. Est-ce un drame ? un policier ? une comédie ?

C'est vrai qu'un film peut avoir des touches de l'un ou de l'autre, mais en règle générale, le réalisateur a un objectif général. Pourquoi ne pas lui faire confiance pour que tout le monde accorde ses violons ?

 

Je me perds quand sur un site, le film est catégorisé comme drame et que sur un autre il devient policier. Quand une comédie devient romance, quand un film d'aventure devient fantastique...

 

Que dire alors du film qui est classé horreur et qui passe à la télé en affichant la mention : interdit au moins de 10 ans !

Là je reste perplexe ...et me demande encore comment pourrait on trouver un critère objectif ?

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 12:24

Il est vrai que nous avons tous été étonnés d'entendre, depuis de longues années, après chaque rassemblement contestataire ou non, les journalistes qui affirment "15 000 personnes selon les organisateurs, 5 000 selon la Police".

Cela veut il dire que tous y vont de leur mauvaise foi ou que personne ne sait compter ?

J'ai trouvé ces trois vidéos sur la Toile.

 

Dans la première vidéo, provenant du milieu des médias, on comprend qu'il n'y a rien de scientifique, juste de l'empirique dans la méthode de comptage !

Le problème viendrait de la différence de l'empirique utilisé par les uns et les autres ... D'où on peut conclure que les méthodes empiriques laissent à désirer, ce qui somme toute, est tout à fait normal puisque chacun nous avons notre propre empirisme.

Le problème viendrait également de la définition du manifestant !

On pourrait alors conclure que plus la chaussée est large et moins la différence est sensible, car souvent, on marche sur les trottoirs, faute de place sur la chaussée !

Deux remèdes donc : utiliser une méthode scientifique et définir le comportement du manifestant.

PS à propos de la pub qui apparait à la fin du visionnage : Moi je ne recommande rien sur Watt, c'est encore la plateforme qui fait de la publicité gratuite.

 

Dans la seconde vidéo, seconde explication journalistique, on parle du comment et du pourquoi la Police n'estime pas comme les organisateurs.

La faute en serait à la communication ici, côté Police !

Solution proposée : la participation des médias.

On aurait alors quelque chose d'encore plus amusant "15 000 personnes selon les syndicats, 5 000 selon la police et 3 (ou 35 000) d'après l'hélicoptère de BTREM survolant la zone" !!!

 

Face à cette désinformation largement distribuée, rien d'étonnant alors que l'on trouve ici et là, la vidéo qui sera certainement la plus regardée et qui restera comme la raison pour laquelle le comptage des moutons est différent selon la Police et les organisateurs !

 

Et si les manifestants se comptaient eux mêmes ? Ou si on les faisait passer par un portique compteur... Et si, et si ...
Comment il fait le berger lui ?
compter-les-moutons.jpg
Remarquez, on pourrait mettre tous les insomniaques pour compter les manifestants et là on ferait une pierre deux coups : comptage sur la moyenne statistique et économie pour la sécu  !
D'autres idées ?
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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 16:50

Un livre à jeter ? Oui, et c'est la première fois que cela m'arrive, cette envie de jeter ce que je lis tout en continuant à lire...

hibou.JPG

C'est vraiment très étrange. Il y a des livres faciles à lire, que l'on dévore en quelques heures et qui laissent au fond d'un tiroir de notre mémoire, une douce impression de plaisir. Il y a aussi ces livres difficiles que l'on s'oblige à lire parce que le plaisir de la langue est au rendez-vous, parce que l'auteur est  un Écrivain et que ce qu'il a écrit est incontournable.

"Cent ans de solitude" entre pour moi, dans la première catégorie. Ce n'est pas le seul bien sur, mais c'est toujours celui que je cite même si un nombre certains d'années sont passées depuis l'étourdissement que j'ai ressenti en le lisant.

"Le père Goriot" entre, pour moi, dans la seconde catégorie, sans que je puisse me l'expliquer car j'ai vraiment aimé "Eugénie Grandet". et bien d'autres romans de Balzac. Mais il n'y avait un je-ne-sais-quoi qui me dépassait dans cette histoire.

Et puis ces jours ci, il y a mon premier livre à jeter.

Pourtant, il m'est arrivé de refermer un livre à peine ouvert en me disant "bof, ça me plait pas". Dans ce cas, je garde un profond respect encore pour l'objet et je le range ou le donne. Je lui donne une place en somme quelque part. Une chance d'exister pour quelqu'un d'autre qui ne partagera pas le même avis que moi. 

Mais là, je n'ai pas pu. Je l'ai jeté. Et le pire est que je l'ai lu. Entièrement. Avec acharnement, le même qui peut nous pousser à regarder une émission que l'on sait détester. "Pour voir"... Comme si on avait besoin de se tester jusqu'au bout. Et, bien, dès la première page de ce livre, j'ai du me dire "je vais tester" et j'ai testé jusqu'au bout. Il n'avait pour lui, ce livre, que l'histoire qui m'avait attirée. Mais rien que l'histoire. Il a trimbalé de la première page à la dernière des idées reçues, des préjugés, des sentences, des maximes. Je n'ai aimé aucun des personnages, me sentant ni proche de l'un ni proche d'un autre. Mais tout en me disant que c'était bigrement déplorable, j'ai poursuivi. Jusqu'au bout. Au fil des pages, j'ai adopté une lecture diagonale de plus en plus efficace, m'apercevant qu'avec cette méthode de lecture, je ne ratais rien, ni dans le langage, ni dans la progression de l'histoire. Le livre refermé, je me suis levée, j'ai ouvert la poubelle et, avec un soulagement non feint, je l'ai jeté.

Mais cela me laisse perplexe. Qu'est ce que je cherchais en insistant ? Je pense pouvoir répondre que je voulais et j'ai voulu jusqu'au bout une histoire qui m'avait attirée et qui n'était pas celle que je découvrais. L'histoire était bien là, mais tellement encombrée d'idées toutes faites et de jugements à l'emporte-pièce, qu'elle me donnait l'impression d'être diluée et que j'en étais flouée. 

Cela vous est il arrivé aussi ?

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 15:55

Vous utilisez trop de papier...

Vous utilisez trop de papier...

Vous utilisez trop de papier...

Vous utilisez trop de papier...

papier.JPG

Glups !

I'm coupable ?

  • Cochez ici pour ne plus recevoir votre facture papier. Elle sera téléchargeable sur le site ! (Ok, un courriel de plus pour m'avertir que je peux imprimer moi-même ou stocker sur l'ordinateur... mais si mes données s'envolent, je fais quoi ?)
  • Payez par virement pour ne plus utiliser l'enveloppe d'envoi de règlement ! (et si je veux réclamer, yaka écrire...)
  • Télédéclarez vos revenus pour ne plus utiliser l'imprimé ! (zut plus d'imprimé qui servait à classer toutes les déclarations et informations nécessaires annuelles)


Mais... oui il y a un mais ....

Prenez le prospectus que je vous tends dans la rue alors que vous marchez sans vous préoccupez de mon envie de vous faire venir chez vous  ...

Recevez ce dépliant de votre banque pour vous informez du merveilleux placement que vous pourrez faire avec votre argent, pauvre ignorant que vous êtes !

Désabonnez vous à notre service en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception même si cette offre vous l'avez acceptée par téléphone ou par simple signature dans un magasin !

Oh oui, cher utilisateur, consommateur ...

Soyez l'heureux possesseur d'un agenda électronique, d'un livre électronique, d'une facture électronique.

Ô toi, utilisateur ! Deviens responsable de ta planète. Suis nos conseils avisés pour lutter contre l'effet de serre, préserver les forêts... et participe avec nous, aux 5 zéros :

- zéro stock

- zéro défaut

- zéro panne

- zéro délai

- zéro papier

Vis ta vie de consommateur et ne nous ennuie pas avec tes états d'âme...

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 15:07

Un geste simple est souvent une grande compétence... une compétence utile qui permet de ne pas avoir cette impression de jeter l'argent par les fenêtres ou du moins d'en avoir fait un usage dont on aurait pu largement se passer.

Hier soir, la faim me faisant sortir de mon bois, je me lance dans la grande opération quasi journalière de me faire à manger. Pendant que mijotent mes carottes dans une de mes si jolies casseroles, je sors du pain du congélateur pour le faire décongeler avec le grille-pain.

Ce n'est pas l'objet forcément adéquat, mais c'est un objet qui me donne un pain odorant.. si si !

Et là, bingo ! Tout saute. Enfin, tout le système électrique saute. Et le disjoncteur principal ne veut pas "remonter", se ré-enclencher...
panne-electrique.JPG

Me revoilà rejetée deux siècles en arrière. Il fait noir et plus rien ne fonctionne:

- plus de téléphone,

- plus d'ordinateur,

- plus d'Internet, 

et bien sûr plus de lumière.

Comme je sais que l'adversité m'en veut, j'ai prévu le coup et j'ai quelque part (à savoir où est ce quelque part est un autre problème...) une liste avec tous les numéros très très très utiles. 

Heureusement que mon téléphone portable n'est pas déchargé ! Ce qui n'est pas le cas de mon pauvre ordinateur portable qui est devenu aussi inutile que le fixe..

J'attends l'intervention.

Que faire dans le noir ?

Regarder par la fenêtre passer les gens : 5mn

Téléphoner à mes enfants : 20 mn

Méditer : hum.. Pas facile, j'ai tenu 8 mn !

Regarder en l'air, penser... Écouter les tic-tacs, les voisins, les bruits de la rue...

J’ai fini par manger sans pain, assisse dans ma cour, attentive aux autres, scrutant le bruit des pas d’un électricien …

Que le temps passe lentement !

Mon sauveur est arrivé enfin et l'intervention a duré 15 mn pour la modique somme de 210 euros!

Mais il m'a confié un secret 

Je vous le livre ?

Je sais, pour certains ce secret n'en est pas un, tellement il relève d'une banalité désespérante.

Téléphoner était une mauvaise action. Efficace, certes parce que me donnant le résultat escompté, mais pour 210 euros, j'aurais eu :

- presque un mini portable

- une dizaine de livres

- un sac à dos qu'il faut que j'achète

- une table de jardin que je dois remplacer

Plein de trucs en échange de ce secret.

Donc quand le disjoncter saute et ne veut pas remonter, on descend tous les boutons et on les remonte un par un pour détecter celui qui ne remonte pas. Y'a plus qu'à réparer. Et ça, ça peut attendre le lendemain, une intervention normale à un prix normal..

Oui c’est simple ! Tellement simple !

Et ben, ça, ça coute 210 euros !

Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour continuer à vivre dans ce confort du consommable !

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 10:02

Allez, déposons ici une petite gerbe de colère ...

Tout le monde le dit : les voitures en ville, il y en a trop. Prenons les transports en commun ou marchons.

Bien, voilà la ville idéale, grand espace piétonnier ...

Faut pas rêver. Nous n'y sommes pas et loin de là. Et à la limite, je ne crois pas que l'inverse de ce que l'on connait soit absolument l'idéal d'une situation. 

 

Ma colère elle va juste aux déplacements du piéton en ville. Pauvre laisser pour compte qui doit se contenter parfois de bénéficier d'un trottoir large d'un peu moins d'un mètre, se contorsionner pour éviter les baleines des parapluies, les gerbes d'eau renvoyées par les voitures, les tables des bars et restaurants ... et surtout ce qui me met le plus en colère : les ronds points et leur organisation de l'espace !

rond-point.JPG

Bien. Voilà la situation.

Il pleut et voilà notre piéton confronté au rond-point, ces ronds points qui poussent comme des fleurs de nos routes.

Il veut aller pratiquement en face, mais il n'a pas le droit à la ligne droite, pourtant plus court chemin entre un point A et un point B. Non, il faut patienter sous la pluie en attendant que le feu lui donne la permission de traverser.

Une fois.

Attendons encore sous la pluie.

Feu rouge pour les voitures, feu vert pour le piéton.


Deux fois.  

 Attendons encore sous la pluie.

Feu rouge pour les voitures, feu vert pour le piéton.

Trois fois.  

Attendons encore sous la pluie.

Feu rouge pour les voitures, feu vert pour le piéton.

Gagné ! Notre piéton est face ! Il peut continuer à progresser, un peu plus mouillé qu'avant, un peu plus stressé, un peu plus énervé, un peu plus pressé...


La voiture dans ce cas est reine, bien tranquille. Pour aller en face, bien protégé par son toit, l'automobiliste attendra une fois et ira directement en face, en bénéficiant en plus de la priorité sur les autres.

Chance !

Imaginons le contraire : le piéton est roi.

rond-point-ideal.JPG

Avec un passage possible en ligne droite, en passant par le centre du rond-point, voilà notre piéton qui attendra sous la pluie une seule fois et traversera, en bénéficiant de la priorité, en une seule fois.

Pauvre voiture qui devra attendre sous la pluie !

La c'est un exemple presque extrême. Mais il n'est pas rare et on rencontre des multitudes de cas similaires où on s'aperçoit en marchant que celui qui a le privilège en ville, comme ailleurs dans notre espace est bien la voiture et non celui qui prend la décision de marcher, sans que la pluie le ralentisse.

Je sais cela compliquerait l'organisation des ronds-points. Il faudrait les repenser, régler la circulation autrement, ajouter des feux, comme cela se fait dans d'autres pays.

Mais bon, si on veut penser la ville autrement, il faut bien changer quelque chose. Mais essayer de bouger sans rien faire bouger ou de faire bouger sans rien bouger, c'est l'immobilisme qui gagne. 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 17:22
Parlons encore de pub ! De ces messages reçus dans, non pas cette fois là dans la boite postale, mais dans la boite électronique qui nous arrivent en passant la barrière du filtre et ne se dirigent pas automatiquement dans le dossier spam.
La plupart du temps, je ne lis pas ces messages... sauf quand je les lis... , emportée par un je-ne-sais-quoi de curiosité. Preuve que parfois certains messages sont bien rédigés et forcent l'attention.
Là c'est le sujet qui m'a attirée et a forcé ma lecture.
Ce message que j'ai lu portait sur la morphopsychologie...
Vous avez dit morphopsychologie ?
Oui, ce truc qui se rattache à la physiognomie, à la morphobiologie, à la  phrénomologie, à l'anthropométie
. Enfin tous ces trucs, là que je ne savais même pas que ça existaient encore ! Ils ont un arrière goût de racisme et d'antisémitisme puisqu'ils mettent en parallèle les traits physiques et la personnalité ...
Alors poursuivons l'idée et jouons du postulat.
elephant.JPG
Postulat n°1 : Quand on est intelligent, on a un gros cerveau.
Donc l'éléphant est intelligent et même très intelligent !
elephant2.JPG
Il est tellement intelligent qu'on ne s'en aperçoit pas vraiment.. forcément puisque nous, qui avons un plus petit cerveau, ne pouvons pas le comprendre.

- Oui, mais s'il était très très intelligent, il ne vivrait pas tout nu, sans projet, sans amélioration de son confort
Ça c'est tout à fait penser à la place de l'autre.
Tout nu ? Il est peut être bien tout nu..
Pas de projet ? D'une part nous n'en savons rien et ma foi, le fait de ne pas faire projet lui évite de connaître l'échec, la déception. C'est vrai qu'il lui manque la réussite, la joie d'aller au but... quoique .. sait on jamais  le but qu'il poursuit ?
Sans amélioration de son confort ? Son confort actuel lui suffit peut être ... C'est même le gage de la tranquillité non ? "Pour vivre heureux, vivons cachés"

- Oui, d'accord.. Mais alors comment n'arrive-t-il pas à combattre toutes les horreurs qu'on lui fait subir, nous pauvres êtres humains moins intelligents ?
Hum... et s'il ne voulait pas perdre la face en admettant son échec, il ferait semblant de ne pas être géné. Il accepterait sa captivité, son assassinat.. Et puis, comme il est beaucoup plus que plus intelligent que nous, il ne peut pas penser comme nous, avoir les mêmes valeurs, les mêmes notions de liberté, d'honneur...
 
Je délire, mais j'adore ça quand il s'agit, pour moi, de ne pas perdre la face devant l'aberration que je ressens face aux élucubrations de ce genre de théorie, et parce que je me sens blessée dans ma propre intelligence par les postulats qui circulent, malgré toutes les horreurs que ces postulats ont pu engendrer.
 
Certes, je ne pense pas que ces gens pensent que la taille du cerveau dépend de l'intelligence, mais penser que les traits du visage reflètent quelque chose par rapport à ce que l'on est, immuable soi, perdu dans une ligne de conduite écrite, revient pratiquement à la même ridicule pensée. Le pire est de penser que ce qu'ils pensent ont permis de justifier les actes les plus vils de notre civilisation et les justifient encore dans certains coins de la planète ou même certains lieux, pas si loin de chez nous, dans nos préjugés et idées reçues sur les autres qui ne sont pas nous.
 
Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.
   Jean de la Fontaire "Le Cochet, le chat et le souriceau (LIvre VI, 5)
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:25
 Voilà bien quelque chose qui pollue la recherche quand cette recherche est trop généraliste.
Pendant la période des soldes, comme en ce moment, j'aime bien aller voir sur les sites marchands les bonnes occasions, sans avoir à me déplacer et "subir" la foule.
Je suis donc allée surfer sur le net pour voir si je trouvais un pull.
net.jpg
Mais rechercher "pull soldes" est tellement généraliste que les trois premières pages de résultats sur mon moteur de recherche m'ont surtout proposée des annuaires de sites marchands.
Et, le constat est assez affligeant. Les liens sur ces annuaires n'avaient soit rien à voir avec ce que je cherchais (même en précisant le mot "pull" comme indispensable), soit m'envoyais sur des liens morts.
Les annuaires généralistes aujourd'hui ne semblent utiles qu'aux sites qui recherchent à mieux se faire référencer. Pour l'internaute, ils sont presque de l'anti-information, parce que les annuaires sont faits par les hommes et non par les robots, comme les moteurs de recherche. Ce sont donc des humains qui doivent penser à la mise à jour de leurs liens et des humains qui optent pour l'inscription ou non dans un annuaire généraliste particulier.
Avant la présence de Google, les annuaires étaient très utiles. Mais à présent, les annuaires ne sont utiles qu'à Google (et encore !). Je parle bien sur surtout des annuaires généralistes. Certains annuaires spécialisés sont utiles à l'internaute. 
En attendant, les annuaires généralistes pullulent et polluent.
Moi, j'attends avec impatience un moteur de recherche qui permettrait d'exclure  (ou d'inclure exclusivement) une catégorie de sites.
Par exemple, pour chercher "cartouche imprimante HP" en excluant les forums. Ou "problème cartouche imprimante HP" uniquement sur les forums.
Et bien sûr : "pull soldes" uniquement sur les sites marchands en excluant les annuaires.
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 11:02
Je dirais encore une fois : Ouf, la fête des lumières est finie ! À Lyon, la fête des lumières est devenue une fête éminemnent touristique. C'est vrai que c'est très beau, que la ville est pleine de lumières et que les artistes rivalisent d'imagination pour créer des spectacles extraordinaires.
Mais pour l'habitant de Lyon, enfin pour moi entre autre (je sais que certains ne verront pas les mêmes inconvénients que moi), cette fête est tellement touristique qu'elle n'est plus festive. Si on ajoute à cet aspect de foule, la grève des transports urbains, on a de Lyon à ce moment là, une idée assez négative.
L'année dernière, j'avais dit que j'essaierai de partir ailleurs. Et c'est ce que j'ai fait ce week end, profitant d'une négociation réussie sur des billets de train à revendre.
Samedi matin : pas de moyen de transport pour aller de chez moi à la gare.  Une occasion pour moi de me rendre compte à 10h du matin de la foule qui déambulait déjà, appareil photo en bandoulière.
Il a bien fallu revenir avant le 8 décembre, jour précis de la fête originelle. Et ce 8 décembre, j'avais eu la "bonne" idée de prendre rendez vous chez un médecin à 19h, pratiquement à l'opposé de mon domicile.
C'est exactement ce que je n'aurais pas du faire.
Le trajet aller, même si les lignes que je devais utiliser n'étaient plus en grève, fut épique ! Les correspondances devaient s'effectuer par l'extérieur. Et j'en avais une à Vieux Lyon et une à Bellecour. Vieux Lyon, cela veut dire se faufiler au milieu de la foule qui veut prendre le funiculaire pour Fourvière, sortir et fendre la foule qui stationne devant le métro, puis replonger dans la foule qui s'engouffre dans le métro. Bellecour, cela veut dire se laisser porter par la foule dirigée par les employés des transports, qui tels des chiens de troupeau l'oblige à sortir sur la place pour aller faire la queue à l'entrée de la bouche de métro désiré.
Comme je commençais à m'énerver, car prise au piège du temps disponible, j'ai pris la bouche de métro la plus proche de la sortie obligatoire. Après une dizaine de minutes d'attente pour accéder au métro, je me suis aperçue que l'accès que je prenais ne me conduisait pas à la ligne A que je devais prendre, mais à la ligne D que je venais de quitter.
Donc, rebelote, me voilà résignée à reprendre le même trajet emprunté quelques minutes avant, suivre le fil du troupeau pour ressortir sur la place, traverser la dite place pour refaire la queue devant la bonne bouche de métro,  dans le bon sens, tout cela sous l'oeil vigilant des chiens de troupeau.
Jamais vu ça ! C'est une manière de réguler le trafic qui m'a donné un sentiment d'être prise en otage de ma propre ville.
Au retour, j'ai fait ce qu'il y avait de plus sensé à faire: je suis revenue à pied, admirant ici et là le spectacle de la ville mise en lumière. Mais sans le goût de la fête, ce n'est pas évident d'y prendre plaisir. Et, en ayant oublié l'appareil photo, c'est encore moins évident !
Je n'aime pas la foule quand je suis au milieu, toute seule. Je ne m'y sens pas à l'aise, comme s'il y avait la foule ET moi, la foule contre moi.
L'année prochaine, je vais essayer de prendre le problème autrement. J'irai certainement voir les spectacles, mais avec quelqu'un, pour être dans la foule et non à côté d'elle, parce que dans le fond, j'apprécie la fête des lumières si j'en profite et non si je la subis. Et pour ne pas la subir, j'essaierai d'éviter d'avoir à faire quelque chose en ville pendant toute la durée de la fête.      
 
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Bouquet de fleurs

Fleurs aout 12

 

Comme chaque mardi, je reçois une composition très réussie de fleurs, je vous fais partager ce plaisir des yeux!

Les autres compostions  de fleurs

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